JO 2024 : Université Paris Cité prépare ses athlètes !

En vue des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 qui auront lieu à Paris, Université Paris Cité poursuit son engagement et améliore le dispositif d’accompagnement de ses sportives et sportifs de haut niveau qui ont jusqu’à la fin de l’année civile pour se qualifier et espérer vivre cette compétition unique.

Une offre d’accompagnement existante, améliorée et simplifiée

Pour que les étudiantes et étudiants puissent mettre un maximum de chance de leur côté pour réussir à la fois leurs projets sportifs et universitaires, l’université met en place depuis plusieurs années, des dispositifs d’accompagnement et d’aménagement d’études :

• L’étalement du cursus (dédoublement des années)
• La dispense d’assiduité
• La validation de facto de l’UE Sport
• La validation d’UE transverses en VAE (Validation des Acquis de l’expérience)
• Un choix prioritaire dans les TD

Cette année, une nouvelle aide fait son apparition : celle de la délocalisation des enseignements et des examens.

D’autres dispositifs existants ont été améliorés et simplifiés comme le tutorat : Tous les sportifs de haut niveau peuvent bénéficier d’un soutien scolaire assuré par un autre étudiant ou plus rarement, par un enseignant. Désormais, les contrats des étudiants tuteurs sont centralisés et dépendent d’un budget dédié.

Les étudiants ont également la possibilité de prendre rendez-vous avec leur référent pédagogique et Christophe Paradinas, chargé de mission « valorisation SHN »  pour faire un bilan semestriel. À terme, ce dernier souhaiterait créer des CHASE (Classe à Horaires Aménagés Sportifs d’Excellence) comme le font d’autres universités. « Les cursus choisis par les étudiants sont souvent les mêmes : management, communication… Il serait dommage de ne pas les unir dans un même cursus ».

Un accompagnement plus personnalisé grâce à l’appui du POP

Le POP propose désormais aux étudiantes et étudiants sportifs de haut niveau, un accompagnement personnalisé en trois temps : 

• En amont de l’inscription à l’université, avec une information sur l’offre de formation pour les fidéliser notamment lors des forums lycéens organisés par exemple par le CREPS (Centre de Ressources d’Expertise et de Performance Sportive) ou le rectorat de Paris :
• Pendant leur cursus, avec des actions tournées vers l’identification et la valorisation de leurs compétences en lien ou non avec leur statut particulier et l’appui à la réflexion sur leur projet personnel et professionnel ;
• Après l’obtention de leur diplôme, avec un accompagnement à l’accès au premier emploi jusqu’à 2 ans après la diplomation.

Des athlètes aux profils uniques  

L’Insep, fleuron du sport de haut niveau français, a ouvert cette rentrée 2022 un pôle Breakdance. Véritable bouleversement dans l’histoire de la discipline qui sera pour la première fois disputée aux Jeux olympiques 2024, la structure y entraîne quotidiennement 6 athlètes. Khalil Chabouni est l’un d’eux et a choisi Université Paris Cité pour vivre au mieux sa double vie d’étudiant en deuxième année de médecine et sportif de haut niveau. 

16 femmes et 16 hommes s’affronteront en breakdance aux JO 2024 et Khalil espère bien faire partir des deux qui danseront pour la France. « C’est assez difficile, ça demande beaucoup de sacrifices et pas mal de loisirs. Même si la danse reste un plaisir, c’est beaucoup de travail. Mais c’est beaucoup de satisfaction personnelle aussi. » Les aménagements de l’université lui permettent de s’entraîner deux fois par jour la semaine (matin et fin d’après-midi).

Il a rendez-vous les 24 et 25 février prochains au Japon pour la Coupe du monde Breaking for Gold Word Series qui lui donnera des points pour se qualifier aux JO. Si l’étudiant vit déjà du sport depuis de nombreuses années, ses ambitions ne s’arrêtent pas là puisqu’il a entrepris des études de médecine en 2021 dans le but de devenir médecin.

Les Jeux Olympiques sont également convoités aux primo-étudiants comme Caroline Lopez, 19 ans, inscrite en L1 d’Histoire et archère… L’étudiante pratique le tir à l’arc depuis douze ans. Dans la discipline, les quotas pour les JO 2024 sont également fixés : trois filles et trois garçons représenteront la France. Pour être l’une d’entre elles, Caroline tire 40 heures par semaine à raison de deux entraînements par jour. « Je regroupe tous mes cours dans une journée par semaine pour économiser au maximum mes temps de trajet. Les sélections ne commencent qu’en septembre mais cela fait en vérité douze ans que je me prépare ».

Avant cela, l’étudiante doit se concentrer sur les sélections en équipe de France qui auront lieu fin février/début mars, puis sur la Coupe du Monde de tir à l’arc en avril, à Antalya. Caroline a toutes ses chances puisqu’elle joue à la fois dans les catégories « jeune » et « sénior », en individuel et en équipe mixte ! 

Alors, tous derrière nos athlètes pour espérer les voir en vrai à Paris en juillet 2024 !

Les étudiants sportifs de haut niveau ont un statut particulier qui s’obtient en étant…

• inscrit sur les listes ministérielles dans les catégories Élite, Senior, Relève et Reconversion ;

• inscrit sur la liste des sportifs et sportives Espoirs et sur la liste des sportifs et sportives des collectifs nationaux ;

• inscrit en formation initiale ;

• ou en formation continue ;

• dans un établissement d’enseignement supérieur ;

• dans un établissement sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Ceux listés par le Ministère des Sports et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dépendent d’une circulaire spécifique et bénéficient d’un aménagement d’études plus important. 

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Contact : Christophe Paradinas