Sylvie Patron est maîtresse de conférences HDR en langue et littérature françaises et membre du CERILAC. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire et l’épistémologie de la théorie littéraire, notamment dans le domaine de la théorie du récit.

La notion de charge mentale, sans spécification de genre, a son origine dans l’ergonomie, la psychologie et la sociologie du travail. Elle est le pendant de la charge de travail physique. Elle permet de décrire et de mesurer les pressions exercées sur le psychisme des travailleurs. En 1984, la sociologue Monique Haicault utilise pour la première fois la notion pour référer à la charge mentale spécifique des femmes, mariées, mères de famille, en activité. Ici aussi, la notion de charge mentale est connexe de celle de surcharge. Mais la particularité de la charge mentale des femmes vient de la nécessité d’avoir à gérer quotidiennement deux espace-temps inextricablement enchevêtrés. Dans cet ouvrage, nous nous intéresserons aux récits de la charge mentale des femmes, de leur ubiquité mentale et de leur anticipation constante des tâches inhérentes à la vie domestique et familiale. Les récits en question seront empruntés à des corpus de récits de la vie réelle ou à des récits littéraires et des œuvres narratives dans différents médiums.

  • Titre : Récits de la charge mentale des femmes – Small stories (2)
  • Auteur : Sylvie Patron
  • Éditeur : Hermann
  • Date de publication : juillet 2022
  • Nombre de pages : 212
  • ISBN : 978-23-81910-12-3

Ouvrage publié avec le soutien du Paris Centre for Narrative Matters et des Instituts interdisciplinaires Cité du Genre et la Personne en médecine

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