Ugo DRIEUX
Ingénieur technico-commercial chez Optosigma Europ
Année de la promotion : 2019
Filière : Génie Physique
Généralités
Peux-tu te présenter rapidement ? (Nom, Prénom, Spécialité)
Moi c’est Ugo Drieux, diplômé de la promo 2019 en spécialité Génie Physique.
Quel a été ton parcours depuis le lycée ?
J’ai commencé par une prépa PCSI puis PC au Lycée Descartes à Tours puis j’ai intégré en 2016 l’EIDD sur la banque de concours e3a. Aujourd’hui, je travaille depuis deux ans chez Optosigma Europe.
Mobilité
Quelle mobilité as-tu effectuée et dans quel cadre ?
J’ai effectué un semestre à l’Université du Massachusetts Amherst.
Comment as-tu eu vent de cette opportunité ?
J’avais discuté avec Mme Mammeri au début de la 2ème année parce que j’ai toujours voulu partir en mobilité à l’étranger (Etats-Unis surtout). Après, la destination restait à définir. J’ai formulé trois vœux parmi la liste de partenaires de l’école et j’ai réussi à obtenir mon premier vœu à l’Université de Amherst.
Peux-tu nous raconter rapidement cette expérience et ce qu’elle t’a apporté ?
On apprend la culture du pays, la langue et bien sûr les enseignements liés à l’ingénierie. Mais le plus important c’est qu’on en apprend plus sur soi. C’est un nouveau challenge qui nous fait sortir de notre zone de confort, sa zone d’habitudes.
Combien de temps t’y es-tu pris en avance pour effectuer les démarches nécessaires ?
C’est un long processus. À peu près 3 mois pour le dossier qui fait une centaine de pages. Après il y a long processus surtout pour entrer aux Etats-Unis (visa, allers/retours, ambassade). Au total, ça a pris un an je dirais.
Quel a été le coût moyen de ta mobilité (hors aides financières) ?
Je n’ai pas eu à payer le prix de l’éducation car il s’agit d’un partenariat avec l’école. Après les coûts sur place c’est quelque chose qui est à la fois difficile à prévoir et à la fois nécessaire. Je dirais que ça tournait autour de 1200€ par mois dont environ 700$ de loyer.
As-tu eu recours à des aides financières ? Si oui, comment as-tu entendu parler de ces aides ?
Non et c’est une chance quelque part. Je sais qu’il existe des bourses pour partir à l’étranger mais je n’en ai pas profité.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un jeune étudiant de l’EIDD souhaitant partir en mobilité ?
Il ne faut pas hésiter ! Ça fait peur et oui il y a beaucoup d’argent. Il y a toujours des options pour travailler sur place pour se faire de l’argent. Quand on met toutes les choses sur papier, on a l’impression qu’il y a beaucoup de désavantages qui s’accumulent. Mais ce qu’on gagne c’est beaucoup plus important que ce qu’on ne pourra jamais avoir en restant ici et ce même si l’expérience n’est pas bonne. Après, quand je dis ne pas hésiter, ça ne veut pas dire ne pas y réfléchir. Au contraire, il faut prendre bien le temps de bien essayer de comprendre où est-ce que je veux aller, quel est l’endroit qui me correspond le mieux et de faire attention à certains détails importants qui peuvent nous échapper. Par exemple, la localisation de mon appartement par rapport au campus. De plus, c’est vu comme quelque chose de négatif sur votre CV de ne pas avoir d’expérience à l’étranger au vu des nombreuses opportunités qui existent aujourd’hui.
Une anecdote amusante à nous faire partager ?
L’anecdote qui m’a le plus marqué c’était lorsqu’on était allé boire un coup avec des collègues et qu’il fallait scanner sa carte d’identité. La mienne ne passait pas alors j’ai dû donner mon passeport. En voyant ma tête, ils refusaient de croire que j’avais 21 ans ! Ca fait bizarre puisqu’à Paris ça ne m’est jamais arrivé ce genre de problème.
Vie associative
Est-ce que tu t’es impliquée dans la vie associative ? Si oui, quelle(s) association(s) et quel(s) poste(s) ?
Oui, j’ai commencé en étant le responsable du pôle événementiel du BDE sous la Machiavéliste (2017 / 2018). Ensuite, j’ai été représentant des élèves pendant 3 ans. J’ai également fait une mission pour la Junior Entreprise. J’ai été, pendant 2 ans, membre du conseil d’administration des Alumni puis, pendant 2 ans, président de cette même association. J’ai touché un peu à tout.
Qu’est-ce qui t’a donné envie d’y participer et qu’est-ce que cela t’a apporté ?
J’avais la volonté de vouloir développer l’école. Et je sais que si on développe quelque chose pour tout le monde, forcément il y aura des résultats pour nous (apprentissage professionnel, soft skills, etc.).
Insertion professionnelle
As-tu rencontré des difficultés à trouver un premier emploi ?
Non, mon emploi actuel est en fait mon stage de 3A qui s’est transformé en CDI. L’opportunité du stage est arrivée de l’entreprise elle-même puisqu’ils avaient eu une bonne expérience avec une étudiante de l’EIDD en 2018. Ils avaient reproposé l’offre de stage à un autre étudiant de l’école et j’ai entendu parler de cette opportunité. En plus, cette offre correspondait exactement à ce que je voulais faire : il y avait une filiale aux Etats-Unis, ça parlait d’optique, il y avait du commercial.
Peux-tu nous décrire une journée type de travail ?
Il y a deux types de journée. Il y a la journée où on s’occupe de répondre aux clients par mails ou par téléphone pour les orienter dans leurs achats, dans leurs projets (40-50 clients par jour). Après on peut être en déplacement en Europe, que ce soit pour un salon ou pour aller visiter les clients. C’est tout le temps très actif et c’est ça qui m’intéresse.
Quels sont les aspects qui te plaisent le plus dans ton métier ?
Ceux qui te plaisent le moins ? Je vais répondre comme un commercial : l’aspect que je préfère c’est gagner des commandes, l’aspect que je déteste c’est de perdre des commandes. Mais ce que j’aime aussi c’est la diversité des échanges qu’on peut avoir et la confiance qu’il y a dans mon entreprise sur la capacité de pouvoir nous donner plus de responsabilité.
Si tu le souhaites, peux-tu nous donner un ordre de grandeur de ton salaire actuel ?
Évidemment, il y a des augmentations au fur et à mesure. Personnellement, j’ai commencé dans une fourchette basse entre 28.000 et 30.000 € par an et cela me suffit. J’ai une petite question concernant le salaire, puisque je sais que ça intéresse beaucoup de monde. Je n’ai pas la réponse à cette question et chacun y met ce qu’il veut. La question c’est : est-ce que vous avez vraiment besoin de tout cet argent à 23 ans ?
Que peux-tu nous dire concernant la parité dans ton entreprise ?
Dans la photonique et dans l’environnement dans lequel je travaille, il y a une énorme majorité de garçons (environ 85 %). Après, nous sommes ouverts à l’embauche de plus de femmes dans l’équipe mais pour l’instant, en termes de parité, on n’y est pas encore.
Selon toi, quelles seraient les qualités et les compétences essentielles à l’exercice de ta profession ?
La maîtrise de l’anglais et la capacité de s’adapter.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un jeune étudiant de l’EIDD ?
Il faut se donner la chance ! Vous avez la chance d’être dans une école publique en plein Paris qui offre beaucoup d’opportunités. C’est facile de se contenter du minimum. Si vous faites un petit peu plus, c’est toujours plus intéressant et que vous n’allez pas regretter plus tard. Les opportunités vont se présenter à vous mais elles vont aussi se présenter pour les autres donc c’est à vous de tirer votre épingle du jeu et ne pas hésiter à faire un petit peu plus.
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Niriaina ANDRIAMADY
Je suis Niriaina ANDRIAMADY, diplômée de l’EIDD promo 2016 spécialité Matériaux & Nanotechnologies. J’ai fait 1 an en prépa MPSI puis 1 an en L2 Chimie avant d’entrer à l’EIDD spécialité Matériaux & Nanotechnologies. Grâce à la formation à l’EIDD, j’ai acquis des connaissances en matériaux (synthèse, caractérisation, propriétés…) associées à un bon bagage généraliste (management projet, approche entreprise…). Les professeurs m’ont également aidée à trouver très rapidement mes stages qui m’ont menée à mon 1er emploi.
Pedro SANTOS
My name is Pedro Henrique Lopes Nunes Abreu dos Santos. I’m a 33 years old Brazilian. During 2014 I went to Paris to study one semester at EIDD (Materials and Nanotechnology course) and do an internship with Dr. Roberta Brayner.
Emilie DITTE
Je m’appelle Emilie DITTE, je suis originaire de Tahiti et je suis venue faire mes études en métropole. J’ai effectué ma formation à l’EIDD en spécialité SIE et j’ai été diplômée en 2019. J’ai obtenu mon bac scientifique à Tahiti puis je suis venue à Paris pour faire une classe préparatoire Maths sup Maths spé (MP). J’ai passé les concours pour les grandes écoles et j’avais mis en premier choix l’école d’ingénieur Denis Diderot pour deux raisons : son emplacement me plaisait bien et je ne voulais pas d’une école à très grande envergure.