Ce projet a été initialement pensé à partir du séminaire de recherche intitulé « Recherches contemporaines en anthropologie : des circulations en question(s) » (séminaire « labellisé » GRIP).
En lien avec la situation pandémique, nous avons, dans un premier temps, élargi ce séminaire à nos partenaires haïtiens et malgaches (inscription dans l’offre de formation de l’Université d’État en Haïti et de l’Université d’Ankatso à Antananarivo). Dans un second temps, nous avons étendu notre questionnement sur les circulations culturelles (personnes, pratiques, savoirs) jusqu’à en faire notre pratique scientifique par l’organisation de journées d’étude itinérantes, prolongeant notre séminaire mensuel. Sous un format pour l’heure « hybride », nous nous déplaçons de Paris à Port-au-Prince et à Antananarivo.
En nous ancrant dans ces trois espaces, simultanément par le biais de la technologie, alternativement par des rencontres réelles annuelles, nous entendons ainsi construire des comparables sur la mise en tension du global, du national et de l’hyper local (chaque contexte éclairant l’autre). Quels sont Les ressorts, les enjeux et les contradictions d’une globalité non globale (différemment partagée) ? Comment penser la nouvelle « proximité éloignée » à laquelle nous sommes contraints ?
Il s’agit d’expérimenter et d’interroger de nouveaux outils de travail et de partage en même temps que de repenser une distance au sein de laquelle se recompose l’articulation Nord/Sud.