Réparer le futur c’est d’abord savoir le raconter.

Image tirée de La Planète des singes
(Franklin Schaffner, 1968)

© Alamy

On entend souvent que les grands récits fédérateurs ont disparu et que l’idéologie néolibérale, loin de toute utopie, a parachevé cette désertion du sens. Notre monde, multiplement abimé, rend la projection dans nos avenirs difficile. Des tentatives de narration émergent pourtant et, certaines, rencontrent même un succès qui interpelle. Théorie de l’effondrement et collapsologie semblent en effet rencontrer, depuis 2015, un réel succès dans l’opinion publique, en posant des questions cruciales, non dénuées de profondes angoisses.

Quoi comprendre de cette proposition projective ? L’écologie a-t-elle la possibilité de porter un récit qui ne soit pas celui du « pire » ? L’éco-anxiété doit-elle nous inquiéter ? Ou inversement y a-t-il une vertu à la peur ? Que répondre aux nombreux détracteurs de la collapsologie ? Une rencontre qui vous propose de plonger dans la complexité des récits pour mieux en saisir les enjeux. 

 

Avec :

  • Alice Canabate, sociologue, chercheuse associée à Université Paris Cité, auteure de L’écologie et la narration du pire (Utopia, 2021)
  • Bruno Villalba, sociologue, professeur de science politique à AgroParisTech, auteur de La collapsologie et ses ennemis (Le Pommier, 2021)

Un échange animé par Elsa Landard, journaliste indépendante

 

Quand : Vendredi 19 nov.

13h45/14h45

: La Bellevilloise

19-21 rue Boyer, Paris 20e
Le Club (rez-de-chaussée)

À lire aussi