Avec l’arrivée du printemps, c’est la saison des compétitions de course à pied qui s’annonce. En avril se tiendra le marathon de Paris mais aussi celui de Londres, New-York, Madrid, Milan, Vienne, Rotterdam, Strasbourg, Ibiza,…
Qu’est-ce qui peut bien faire courir tout ce monde ? Il y a probablement autant de réponses que de coureurs, et quelles qu’elles soient, le pari est gagnant.

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En sus d’être très démocratique, la course à pied est le « sport santé » par excellence.  Ses bienfaits sont innombrables.

La liste (à la Prévert) de ceux-ci est interminable : lutte contre le stress et le syndrome anxio-dépressif, renforcement des os, amélioration du système immunitaire, augmentation de l’efficacité cardio-pulmonaire, amélioration du sommeil, des performances intellectuelles, prévention de très nombreuses maladies (diabète, cancer, hypertension, …), lutte contre la prise de poids, renforcement des muscles et de la posture, …

Voir un médecin ?

Bien que la course à pied soit l’un des sports les plus recommandé pour améliorer sa santé physique et psychique, dans certains cas, il vous sera nécessaire de voir un médecin au préalable. En effet, cela s’impose si vous présentez des signes cliniques : malaises, douleurs thoraciques, douleur musculo-tendineuse persistante, etc…De même, en cas d’antécédents médicaux (asthme, arthrose, etc…) une évaluation médicale pourra s’avérer utile. Enfin, en cas d’inscription à une course organisée, un certificat médical de non contre-indication à la pratique de la course à pied vous sera demandé.

Perséverer… surtout au début

Pour profiter pleinement de ce traitement miracle, il faudra passer par une phase qui peut s’avérer désagréable, durant laquelle le corps devra s’habituer à ces nouvelles contraintes que nous lui imposerons. Le ressenti des effets positifs pourra parfois prendre quelques semaines. La motivation devra tenir, vous ne le regretterez pas.

Comment débuter ?

D’abord choisir une bonne paire de chaussures de running. Certes, l’amorti de la semelle sera important, mais les arguments marketing des marques ne devront pas prévaloir. Il faut essayer les chaussures pour juger de leur confort. Certains magasins disposent d’équipements permettant de les tester. Sachez cependant que certains experts préconisent des chaussures très simples, proche du sol, afin de vous renforcer au niveau podal comme au niveau lombaire.

Ensuite, la règle d’or est de respecter la progressivité de l’effort. Si vous n’êtes pas très sportif, quelques minutes de course pourront être complétées par de la marche rapide. Vous devez être en mesure de pouvoir parler en courant. Il est nécessaire de respecter un minimum de 2 séances de 30 minutes par semaine, même si au début elles ne comprendront que 5 à 10 minutes de course. Il va s’en dire que vous ne négligerez pas l’échauffement.

Les foulées devront être légères, en faisant le moins de bruit possible au sol en courant. Trouvez progressivement votre rythme de croisière. Nous recherchons une amélioration de l’endurance et non l’épuisement. Il vous est malgré tout possible de vous entrainer également en fractionné en alternant effort intense et effort doux par durée de 30 secondes par exemple. Cette technique améliore les performances.

L’apparition d’éventuelles douleurs articulaires ou musculaires constitue une excellente alerte devant vous faire réduire l’intensité et/ou la durée de vos séances. Il n’est le plus souvent pas nécessaire de cesser totalement la course. Vous perdriez les bénéfices de votre entrainement et la reprise est elle-même un moment à risque de lésion musculo-tendineuse. Pour limiter les risques de survenue de blessures ou d’inflammations tendineuses, il sera judicieux de prévoir des séances d’étirements.

Au besoin, n’hésitez pas à vous entourer dans votre pratique : compagnons de course, médecin, service des sports…

 

Que faites-vous encore là ?
Eh bien, courez maintenant !

Contact :

Dr Omar BEKARI – médecin du sport
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