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Frictions d’images – essais d’analyse
SÉANCE DU 25 MARS ANNULÉE
Épidémie de COVID-19 le Président de la République a annoncé le 12 mars la fermeture au public de l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur à compter du lundi 16 mars et jusqu’à nouvel ordre.
Séminaire Axe EMOI 2019-2020 (Master-Doctorat)
Affiche du séminaire (1.14 Mo)
RAYMOND BELLOUR
Frictions d’images – essais d’analyse
Le mercredi de 15 h à 18h à partir du 22 janvier 2020
Second semestre. 8 séances de 3h
Bâtiment des Grands Moulins | salle 677
5 rue Thomas Mann | Paris 13e
22 janvier ; 29 janvier (REPORTEE) ; 5 février (REPORTEE); 12 février ; 26 février ; 4 mars ; 11 mars ; 25 mars
Ponctuellement, dans l’histoire du cinéma, et de façon plus aigüe au fur et à mesure de son avancée, des films montrent une instabilité constitutive des éléments qui les composent – tant au niveau du récit qu’à celui de l’image. Sans qu’il s’agisse pour autant de films d’avant-garde ou expérimentaux, mais de films de fiction au sens ordinaire du terme. Pour faire ressortir cette instabilité, mettre en valeur ses intimes ressorts, il n’y a pas d’autre moyen que d’accompagner ces films, selon leur progression chaotique et aléatoire.
Telle est l’expérience qu’on essaiera ici de mener sur deux films, réalisés à trente-neuf ans de distance par deux cinéastes femmes, En découvrant le vaste monde (1978, 79′) de Kira Mouratova, et Zama (2017, 115′) de Lucrecia Martel. Il s’agira donc, après leur projection liminaire, de reprendre ces films pas à pas, en s’arrêtant sur chaque moment ou instant jugé sensible ou/et problématique, au gré d’un dialogue plus ou moins nourri entre le meneur de jeu et les participants du séminaire. Plus qu’un désir de synthèse, ce sera ainsi un désir éperdu d’analyse qui se trouuvera mis en jeu. En outre, pour ne pas risquer trop simplement une détermination attachée au genre des deux cinéastes, comme pour témoigner combien l’histoire du cinéma a offert sur les plans les plus variés de tels exemples, on joindra à ces deux films un troisième, Number Seventeen (1932, 83′) d’Alfred Hitchcock, qu’on parcourra plus rapidement (c’aurait pu être aussi bien ou mieux, la même année, Vampyr de Carl Dreyer, si ce film n’avait déjà suscité autant d’approches obsessionnelles et savantes).
Raymond Bellour, chercheur, écrivain. S’intéresse d’un côté à la littérature, romantique (les Brontë, Alexandre Dumas, Henry James), et contemporaine (Henri Michaux). S’intéresse de l’autre au cinéma, le tout cinéma, comme aux mélanges, aux passages, aux régimes mixtes d’images – peinture, photo, cinéma, vidéo, images virtuelles. Il a été aussi commissaire d’expositions. Il est un des animateurs de Tra c, revue de cinéma.
Contact : emmanuelle.andre@univ-paris-diderot.fr
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