Rencontre avec Aurélia Michel, historienne et autrice de Un monde en nègre et blanc publié au Seuil en début d’année.

Polémique cet été dans Valeurs Actuelles, changement du titre d’un succès d’Agatha Christie, avertissement de Disney avant plusieurs de ses classiques, émeutes suite à la mort de George Floyd : les mœurs semblent évoluer en faveur d’une remise en cause radicale de la notion de race.


Dans Un monde en nègre et blanc, l’historienne Aurélia Michel relate et clarifie, à destination d’un large public, le poids encore très actif de l’esclavage dans nos sociétés. Son livre donne les clés historiques de la définition de la race et dévoile ses fondements économiques, anthropologiques et politiques. Parce qu’elle est aussi celle des notions de liberté, d’égalité, de travail et qu’elle engage nos identités, l’histoire de l’esclavage tire le fil de la construction de l’Europe et révèle l’ordre racial qui régit notre monde contemporain. 

 

Intervenante :

Une rencontre animée par Sonia Zannad, journaliste à The Conversation

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