Quand :
25 novembre 2020 @ 18 h 00 min – 20 h 00 min
2020-11-25T18:00:00+01:00
2020-11-25T20:00:00+01:00
Séminaire Épistémologie, méthodologie et éthique de la recherche interdisciplinaire (2020-21)

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  • Histoire et sciences sociales comme outils pour la recherche médicale

    Mercredi 25 novembre – 18h-20h

Pendant les deux derniers tiers du 20e siècle, silicose et pneumoconioses ont représenté l’essentiel des effets pathogènes associés à l’exposition professionnelle aux poussières inorganiques. Cette réduction est aujourd’hui remise en cause par la multiplication de maladies alternatives associées à ces expositions. Le projet SILICOSIS, financé par l’Union Européenne, a à la fois analysé les ressorts de cette évolution du regard porté par la médecine, et tenté de forger de nouveaux outils pour combattre ces maladies. L’exposé cherchera à montrer à travers cet exemple en quoi histoire et sciences sociales sont de nature à contribuer désormais, et de plus en plus activement, à la recherche médicale.

 

Paul-André Rosental (Professeur des Universités à Sciences Po et membre du Council of Advisors du réseau de recherche Population Europe)

Discutante : Sophie Vasset (Maîtresse de conférences en littérature anglaise, Université Paris Cité)

 


  • Place des personnes malades et organisation des soins

    Mercredi 27 janvier – 18h-20h

Médecin clinicien devenu spécialiste de santé publique, chercheur et enseignant, Pierre Lombrail exposera une approche de la place des personnes malades dans l’organisation des pratiques de soins en s’appuyant sur certains de ses travaux traitant de l’implication de parents et des patients dans la qualité des soins de la mucoviscidose.
Lors de son parcours, Pierre Lombrail s’est s’intéressé aux conditions de production des soins et notamment aux inégalités d’accès, puis à l’approche de la promotion de la santé. A l’interface entre individuel et collectif, déterminants structurels de santé et place des personnes malades, conditions institutionnelles et pratiques des professionnels, son travail de santé publique pourrait ainsi apporter une contribution à une médecine de la personne.

 

Pierre Lombrail, Professeur émérite de santé publique, Laboratoire Educations et Pratiques de Santé, (UFR Santé Médecine Biologie Humaine, Université Sorbonne Paris Nord) et ancien président de la Société Française de Santé Publique

 

Discussion par Céline Gabarro, sociologue, chercheuse postdoctorante au sein de l’ILPEM

 


  • Réflexions sur la question du care et les implications pour les humanités médicales

    Mercredi 24 mars – 18h-20h

Selon Neil Vickers et Derek Bolton, le care doit être envisagé comme une capacité humaine générale qui se développe tout au long de la vie. Cette théorie se concentre sur trois composantes : « le mirroring » (la mise en miroir), le « holding » (Winnicott) et la compassion. Partant de l’idée que chaque théorie du care suppose une carte des humanités médicales dans leur globalité, Neil Vickers expliquera cette théorie des soins médicaux puis dessinera la carte cachée dans celle-ci.

 

Neil Vickers, Professeur de littérature anglaise et d’humanités médicales, King’s College de Londres

 

Discussion par Livia Velpry, sociologue, maîtresse de conférences HDR à l’Université Paris 8 Saint-Denis et membre du Cermes3 (Université Paris Cité, EHESS, CNRS, INSERM)

 


  • Génétique, anticipation et incertitudes

    Mercredi 26 mai – 18h-20h

Comment une personne peut-elle vivre en sachant qu’elle est porteuse d’une anomalie génétique familiale qui va se déclarer dans les années à venir ; maladie qui touche l’un de ses parents ainsi que d’autres membres de sa famille ? A partir de 30 années de pratique clinique en consultation de génétique, la Pr Alexandra Durr, généticienne, et la Pr Marcela Gargiulo, psychologue clinicienne, exposeront la manière dont elles construisent leurs projets de recherche dans une perspective interdisciplinaire. Elles présenteront quelques concepts nouveaux pour penser ce qui provoque du vertige et l’effroi dans ce champ médical singulier.

 

Alexandra Durr (Université Sorbonne, Institut du Cerveau et de la Moelle, Hôpital Pitié Salpêtrière) et Marcela Gargiulo (Université Paris Cité, Institut de Myologie et Département de Génétique, Hôpital Pitié Salpêtrière)

 

Discussion par  Catherine Bourgain, Inserm, Chercheure en génétique humaine et sociologie des Sciences

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En 2012, un premier colloque interdisciplinaire avait montré que le tri constituait un « envers » du soin, et non un acte réservé aux situations de rareté des ressources médicales. L’ouvrage qui en était issu, La médecine du tri. Histoire, anthropologie,...