Du serment d’Hippocrate aux textes récents sur les droits des malades en passant par le code de déontologie médicale, le consentement du patient est considéré comme un prérequis incontournable en médecine et le socle de toute relation médecin-malade. Or, il semble qu’en psychiatrie, l’hospitalisation sans consentement soit parfois nécessaire. En tout cas, elle est possible et encadrée par la loi. Cette exception dans le domaine du soin pose de nombreuses questions éthiques, dont celle, centrale, de savoir comment respecter l’autonomie d’une personne, justement atteinte d’une « maladie » susceptible d’affecter son autonomie.
Le Centre d’éthique clinique de l’AP-HP vous propose une journée autour des résultats d’une étude qu’il a menée sur ce sujet, en allant à la rencontre des personnes concernées, notamment les patients. Le débat portera plus précisément sur la question suivante : Est-il possible et comment de dépasser la contradiction entre la « nécessité » de soigner ces personnes et le respect dû à leur liberté ?