Inès Cazalas (maîtresse de conférences) et Catherine Coquio (professeure des universités) enseignent à l’UFR Lettres, Arts et Cinéma. Elles sont membres de l’axe « Ecrire et penser avec l’histoire » du CERILAC.

© Hermann

Alors que les études sur la traduction littéraire n’ont cessé de s’enrichir ces dernières années, ce livre n’entend pas se positionner dans les débats théoriques les plus récents, mais propose plutôt de les accompagner en faisant un pas de côté. Il laisse en effet la parole aux traducteurs et à ceux qui enseignent ou promeuvent la traduction littéraire, lesquels offrent   ici   des   textes   portant   sur   leurs pratiques. C’est donc à partir de cet ancrage concret que se déploie une réflexion collective sur ce que peut signifier aujourd’hui la « tâche du traducteur », selon l’expression de Walter Benjamin. Si l’essentiel d’une œuvre d’art n’est pas « communication », sa traduction exige d’inventer une poétique se confrontant à l’illisible, à l’agonique, à l’étrange, afin de faire entendre une langue singulière, qui ne soit pas celle de la nation, et qui puisse alors contribuer à faire monde.

  • Titre : La Tâche poétique du traducteur
  • Auteur : Céline Barral, Inès Cazalas, Catherine Coquio (dir.)
  • Éditeur : Hermann
  • Collection: Cahiers Textuels
  • Date de publication : 2020
  • Nombre de pages : 338
  • ISBN : 9791037003980
  • Prix : 32 €