Espace Master ILTS – mémoire

Pour réaliser une traduction efficace et pertinente, il faut avoir bâti une terminologie solide, c’est-à-dire décrivant de manière adéquate la structure du domaine considéré. Pour établir cette terminologie, il faut s’être documenté dans la langue source et dans la langue cible, avec les moyens qui existent à l’heure actuelle à cet effet, l’analyse de corpus en particulier. C’est la raison pour laquelle nos étudiant(e)s de master professionnel doivent réaliser, sur un même sujet, un mémoire qui comprend trois parties : recherche documentaire, terminologie et traduction.

Ce mémoire correspond à la réalisation d’un projet final qui est une application pratique et une illustration de nombreux cours liés entre eux et complémentaires, en particulier les suivants :

  • documentation, pour faire la recherche documentaire qui leur permettra de comprendre le domaine qu’ils vont traiter et de constituer un corpus exploitable ;
  • interrogation de corpus ;
  • terminologie, pour apprendre à relever des termes et leur environnement phraséologique et les décrire ;
  • bases de données (ARTES) pour stocker la terminologie et la phraséologie qui l’accompagne ;
  • traduction ;

L’ensemble de ces trois volets du mémoire représente un tiers de la note de l’année, soit 20 ECTS. Chaque partie est réalisée sous l’autorité d’un directeur de mémoire différent. Il existe donc une cohérence d’ensemble, avec des différences de focalisation. C’est à chaque étudiant(e) de s’assurer de cette cohérence et de faire en sorte que ses différents directeurs de mémoire reçoivent toutes les informations nécessaires.

Chaque grand ensemble est géré par un responsable. En cas de doute sur la marche à suivre, c’est ce responsable qu’il faut consulter :

Les mémoires déjà réalisés par le passé sont disponibles sur Moodle 

 

Composition générale du mémoire
  • Table des matières
  • Introduction
  • Commentaire de recherche documentaire
  • Bibliographie
  • Dictionnaire terminologique (réalisé dans la base ARTES)
  • Commentaire de terminologie
  • Arborescences
  • Texte de traduction original (ou extrait de texte si des coupures ont été faites)
  • Traduction alignée
  • Commentaire de traduction

NB : Les commentaires de recherche documentaire et de terminologie peuvent être rédigés conjointement.

Conseils pour la rédaction

Si la partie du mémoire consacrée à la recherche documentaire est un compte-rendu personnel, les parties du mémoire consacrées à la traduction et la terminologie sont des rapports à la fois “académiques” et “professionnels”. Le style et le ton que vous devez adopter pour ces textes ne sont donc pas les mêmes. Quelques conseils :

– Le lecteur des parties du mémoire consacrées à la terminologie et à la traduction n’a pas besoin de lire des plaintes ou des commentaires personnels (tels que “J’ai eu beaucoup de mal à trouver de la terminologie dans mon texte. Je n’ai probablement pas compris le cours.”). Privilégiez des formules plus indirectes et objectives (telles que “Il est difficile de distinguer les termes techniques et les mots dans ce type de domaine. », puis expliquez les raisons de cette difficulté). 

– Adoptez un discours objectif, en évitant les commentaires qui ne sont pas vérifiables (“les phrases dans mon texte étaient très compliquées”). Il est possible d’exprimer la même idée en adoptant des formules plus précises et analytiques (“Dans ce genre de texte on trouve un nombre relativement important de X.” (où X = propositions enchâssées, subordonnées, post-posées, etc. groupes verbaux modalisés, groupes nominaux post-modifiés, composés nominaux complexes, etc.)

– Réduisez vos “Remerciements” au strict minimum. Il convient de remercier seulement les experts qui ont bien voulu donner de leurs temps ou leur assistance technique. 

– Il faut impérativement rendre un brouillon à votre directeur de mémoire. Votre directeur est traducteur / éditeur / chercheur : il ou elle a publié et lu de très nombreux mémoires et autres textes techniques de ce genre. Il / elle peut donc suggérer des modifications sur le ton et le style que vous devez adopter. Profitez de l’expérience de votre directeur : vous n’aurez peut- être pas l’occasion d’avoir un lecteur / éditeur aussi attentif dans la vie professionnelle.

Calendrier général
  • Entre le résultat de l’examen d’entrée (M2) et les premiers cours : les futur(e)s étudiant(e)s réfléchissent à un sujet (les étudiant(e)s M1 ILTS font ce travail dans le cadre de leurs enseignements du second semestre).
  • Début septembre, séminaire de pré-rentrée : les étudiant(e)s assistent aux soutenances de la promotion sortante, qui portent notamment mais pas exclusivement sur les mémoires.
  • Dernière semaine de septembre à la fin octobre : tous les projets de mémoires sont attribués à différents directeurs de mémoire. Dès la diffusion de la liste des directeurs, les étudiant(e)s doivent prendre contact avec les trois directeurs qui leur ont été attribués pour obtenir la validation de leur texte. Le premier avis porte sur le sujet en général. Il est donné par les directeurs de mémoire de terminologie et de recherche documentaire (en cas de doute, contacter Maria Zimina-Poirot). Le deuxième avis porte sur le texte, et est donné par le directeur de mémoire de traduction. La date de la réception des réponses des directeurs de mémoire de traduction quant au choix des textes proposés par les étudiant(e)s est fixée à la fin octobre.
  • Première quinzaine de marsPrésoutenances : Chaque étudiant(e) présente (en s’aidant de PowerPoint) son domaine (dans la langue de départ du mémoire), ainsi que l’état d’avancement du travail sur la terminologie et ses premiers problèmes de traduction. À ce stade, l’étudiant(e) doit être en mesure de présenter une esquisse d’arborescence terminologique. Cette présentation dure entre trente et quarante minutes, dont 20 minutes pour l’exposé de l’étudiant(e) et 10 à 20 minutes de discussion. Elle a lieu en présence de tous les autres étudiants et d’au moins un des directeurs de mémoire (idéalement les trois).
  • Première quinzaine de mars : chaque étudiant(e) aura enregistré un minimum de 4 fiches longues  bilingues dans la base ARTES (soit 8 par langue) dûment complétées, soit la moitié des fiches longues exigée pour la réalisation du dictionnaire. 
  •  12 juillet 2024 : rendu du mémoire incluant les volets de recherche documentaire, de terminologie et de traduction. Tout retard pour des raisons autres que médicales fera l’objet d’une décote sur la note. Les modalités de remise de mémoire sont précisées plus loin.
  • Mi-juillet à début septembre : éventuelle correction des fiches terminologiques en fonction des remarques formulées et transmises par les directeurs lors de l’évaluation des mémoires de terminologie (n’oubliez pas de souligner pendant la soutenance de mi-septembre dans quelle mesure ces remarques vous ont permis de procéder à la correction de votre dictionnaire spécialisé en ligne.)
  • Début septembre: soutenance de fin d’année. Chaque étudiant(e) présente de manière synthétique (en s’aidant là encore de PowerPoint) le travail effectué dans l’ensemble de l’année : en entreprise, en cours et concernant ses mémoires, le tout en 20 minutes et en présence de la promotion sortante comme de la promotion entrante.
Modes d'emploi des trois parties du mémoire

MEMOIRE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE

Objectifs du commentaire de recherche documentaire

L’objectif de ce commentaire est de vous fournir l’occasion de faire la synthèse et l’analyse de la démarche de recherche que vous avez suivie tout au long de l’année, pour en tirer un bilan transférable à d’autres expériences de recherches documentaires appliquées à la traduction et à la terminologie. Il ne s’agit pas d’exposer une démarche modèle mais au contraire de réfléchir aux réussites et aux échecs, ainsi qu’aux caractéristiques marquantes du domaine que vous vous êtes peu à peu approprié.

Contenus du commentaire

En conséquence, le commentaire de recherche documentaire comprendra les points suivants :

  • introduction : les critères et hasards qui ont présidé au choix du domaine de spécialité 
  • présentation du domaine : vous proposerez une synthèse des connaissances que vous avez acquises sur le sujet traité tout en mettant en évidence les termes que vous considérez comme essentiels à ce domaine

NB : ces deux premiers points sont communs aux deux mémoires de documentation et de terminologie.

  • analyse de votre démarche de recherche documentaire et terminologique

NB : il est difficile de distinguer ces deux points. La recherche documentaire inclut la recherche de corpus spécialisés dans les deux langues concernées et la recherche de documents de vulgarisation. Dans un second temps, elle inclut les recherches permettant de résoudre les problèmes terminologiques rencontrés pour l’élaboration des définitions notamment, mais aussi les recherches d’équivalents.

Par conséquent, vous avez le choix entre faire une distinction nette entre la partie consacrée à la recherche documentaire et la partie consacrée à votre commentaire terminologique, ou faire une seule analyse qui intègre ces deux approches. Dans tous les cas, l’ensemble du commentaire sera remis aux enseignants chargés du suivi terminologique et du suivi de recherche documentaire (voir plus bas : modalités de remise).

Il est inutile de donner un compte-rendu chronologique exhaustif : préférez l’analyse d’exemples caractéristiques de vos découvertes et de vos difficultés, voire de vos insatisfactions.

N’oubliez pas de préciser le rôle de l’expert dans cette démarche, ainsi que la manière dont vous l’avez identifié et contacté.

3ème NB : S’il est utile et intéressant de mentionner les techniques de recherche utilisées, avec des exemples précis, ne passez pas en revue les méthodes proposées en cours, sauf si elles vous ont été utiles.

  • Analyse du paysage documentaire du domaine de spécialité que vous avez découvert : qui produit de l’information, sous quelles formes, quelles différences dans ce domaine selon la langue concernée, y a-t-il des impasses, des difficultés, des flous stratégiques ; le domaine est-il en pleine évolution ou au contraire très stabilisé, etc.. A vous de mettre en valeur vos découvertes.
  • Bilan de vos recherches : ce que vous avez appris, ce qui vous a intéressé, surpris ; l’évaluation que vous faîtes a posteriori de vos choix documentaires et terminologiques
  • Une bibliographie qui sera conçue comme pour un « passage de témoin » à des recherches ultérieures dans ce domaine : quels sont les incontournables en termes de ressources de vulgarisation et spécialisées.

Cette bibliographie doit être structurée, sélective et commentée : voir exemples sur Moodle

Critères d’évaluation du protocole de recherche documentaire

  1. avez-vous exposé clairement votre démarche de recherche : étapes de la réflexion, notamment les transformations qu’aura subi la formulation de votre sujet au cours de l’année, les mots clés qui se sont avérés déterminants, les éléments déclencheurs de vos découvertes, les points de blocage éventuels.
  2. montrez-vous concrètement les techniques et outils de recherche utilisés : par exemple moteurs de recherche et bases de données spécialisés, formulation d’équations de recherche efficaces, etc….
  3. êtes-vous capable de présenter la production documentaire du domaine: qui publie quoi dans ce domaine, depuis quand et pour qui (ex : cours en ligne, articles de recherche, rapports, manuels d’utilisation, etc…)
  4. êtes-vous capable en conclusion de décrire les caractéristiques essentielles de votre domaine d’étude : ressources spécifiques, évolutions, difficultés particulières par exemple
  5. votre bibliographie est-elle organisée selon une typologie pertinente pour de futures recherches et respectant les normes de présentation bibliographiques indiquées en cours
  6. qualité de la rédaction et de la présentation du commentaire

Recommandations

  1. tenez un carnet de bord même minimaliste de vos recherches : il est très difficile de retrouver des exemples précis si on ne note pas les étapes au fur et à mesure
  2. que vous utilisiez ou non un logiciel bibliographique de type Zotero, notez de manière détaillée les références des documents utilisés et pas seulement l’adresse URL
  3. soumettez un premier jet le plus tôt possible : vous aurez l’occasion de vérifier que vous êtes parti(e) sur la bonne piste
  4. lisez quelques-uns des commentaires de recherche qui sont mis en ligne sur ce site avant d’élaborer un plan qui vous convienne
  5. rappelez-vous que chaque recherche est unique et que l’une des principales qualités de ce protocole est son originalité et sa capacité à témoigner d’une réflexion personnelle

Lien vers des exemples de mémoires

Les mémoires des années précédentes sont disponibles sur Moodle dans l’espace TI1FE150 Mémoire recherche documentaire : https://moodle.u-paris.fr/course/view.php?id=8122

 

MODE D’EMPLOI DU MEMOIRE DE TERMINOLOGIE

Consignes générales

Le mémoire de terminologie a pour mission de présenter les résultats d’un travail terminologique sous deux formes : un dictionnaire et un commentaire de ce dictionnaire. Il est l’occasion pour de futurs traducteurs et terminologues de découvrir un domaine de spécialité et d’en décrire l’organisation conceptuelle via sa terminologie. Ce domaine doit être lié au corpus comparable construit dans le but d’analyser la terminologie du domaine et le texte choisi pour la traduction. Il peut recouvrir tout ou partie des domaines de connaissances et d’activités abordés dans le texte de traduction. Seront également inclus dans l’approche terminologique d’éventuels termes du texte qui n’appartiennent pas au domaine mais dont le sens et l’usage appellent commentaire. L’esprit du mémoire est de montrer à la fois l’intérêt immédiat de la démarche terminologique pour la réalisation d’une traduction spécialisée et la portée plus large d’un travail terminologique plus systématique. Il s’agit de former de futurs professionnels à une démarche à la fois intellectuelle et professionnelle.

Ce travail est enfin l’occasion pour les étudiants d’affirmer un choix de spécialité (par ex. scientifique, technique, économique ou financier, etc.).

Composition du mémoire de terminologie

  • Une table des matières
  • Une introduction générale

L’étudiant(e) présentera succinctement le texte à traduire (support d’où il est tiré, degré de spécialité, public visé…) et exposera les raisons de son choix.

L’étudiant(e) présentera, d’une part, le ou les domaines couvert(s) par le texte à traduire et ses (leurs) relations avec des sujets connexes, et d’autre part, le ou les domaines couvert(s) par son dictionnaire terminologique, qui peuvent ne pas coïncider complètement. Cette présentation doit aider le lecteur dans la compréhension d’un domaine dont il ne serait pas spécialiste.

L’étudiant(e) expliquera l’utilité du dictionnaire terminologique.

  • Un dictionnaire terminologique

Le dictionnaire terminologique est consultable directement dans la base ARTES. L’étudiant(e) doit donc créer son dictionnaire également directement en ligne, en suivant  le lien vers le BackOffice de la base ARTES communiqué en cours de Terminologie et sur Moodle. 

Le dictionnaire doit porter sur un des domaines traités dans le texte (de préférence le domaine principal) et comporter au moins :

* 8 fiches longues au minimum dans chaque langue (soit 16 fiches longues au total au minimum)

Une fiche longue est une fiche dont tous les champs pertinents doivent être complétés, à savoir :

– définition

NB: Toute fiche longue doit obligatoirement comporter une définition suffisante rédigée par l’étudiant(e), en plus des définitions trouvées dans différentes sources.

– contextes (au moins 3)

– liens sémantiques ou conceptuels

– traduction

Tous les autres champs (collocations, concurrents et notes) seront renseignés toutes les fois où c’est pertinent.

Attention : tous les champs pour lesquels des informations sont rédigées par l’auteur du mémoire doivent être écrits dans la langue concernée (ex : espagnol s’il s’agit d’un terme présenté en espagnol). 

NB: cette liste ne mentionne pas les champs obligatoirement remplis lors de la création de tout type de fiche, champs portant sur les attributs essentiels des termes : (domaine, langue, catégorie grammaticale, etc… 

Les termes à traiter en fiche longue doivent être des termes clés du domaine qui représentent des points-clés de la structure conceptuelle du domaine. Ces termes doivent obligatoirement être intégrés à l’arborescence.

* 12 fiches courtes  ‘arbre’ au minimum dans chaque langue (soit 24 fiches courtes au total au minimum)

Une fiche courte ‘arbre’ est une fiche dont ne sont complétés que les champs permettant de situer sa place dans le domaine du point de vue sémantique, à savoir :

– une définition (qui peut être une citation d’une source fiable, donc non rédigée par l’étudiant, mais correspondant au sens de ce terme dans le domaine traité)

– un ou des liens sémantiques ou conceptuels

– la traduction de ce terme

Les termes traités en fiche courte seront les termes qui figurent dans l’arborescence du domaine mais n’ont pas été sélectionnés pour une fiche longue (voir ci-dessus) ; ce qui signifie que si leur connaissance est importante pour la compréhension du domaine, même s’ils n’en représentent pas obligatoirement des concepts centraux.

IMPORTANT : le format “fiche courte” sera également utilisé pour les fiches permettant de désigner des termes concurrents (synonymes). Dans ce cas, seuls les champs obligatoires initialement requis pour la création d’une fiche seront renseignés (domaine, langue, catégorie syntaxique, etc.). Ces fiches viendront s’ajouter aux 24 fiches courtes ‘arbre’ (12 par langue) décrites ci-dessus. Leur nombre n’est pas défini car il dépend des données. 

* 10 fiches glossaire dans chaque langue au moins (soit 20 fiches glossaire au total au moins) et autant que nécessaire

Les fiches glossaire sont des fiches qui comportent les termes de votre texte dont la compréhension et/ou la traduction ont impliqué des recherches terminologiques et qui n’ont pas pu être sélectionnés pour être traités en fiche longue. Elles doivent comporter obligatoirement un équivalent. Si le terme en question pose un problème de compréhension, la fiche doit également offrir une définition. Ces fiches peuvent également comporter les collocations alignées si elles sont utiles à la traduction.

* 3 collocations génériques

Les champs obligatoires à renseigner pour les collocations génériques sont les suivants : la collocation en question, type de construction, langue, contexte et sa source (dans le champ ‘contexte’ mettre un contexte et la collocation génériques entre les balises ‘bold’), sa collocation équivalente en langue cible, sa ou ses fonction(s) rhétorique(s).

REMARQUE : Le dictionnaire de chaque étudiant(e) est consultable directement en ligne. L’exportation des données depuis ARTES est toutefois possible. Elle se fait à l’aide de la fonction “imprimer” qui permet de récupérer les fiches au format Excel et PDF. Pour exporter uniquement les fiches longues, l’étudiant(e) pourra trier les fiches. Il inclura le dictionnaire au format papier à son mémoire uniquement si son directeur l’exige.

Le modèle de fiches terminologiques à créer est enseigné en cours de Terminologie. Les informations plus détaillées sur la méthodologie sont également disponibles sur les pages du cours de Terminologie et dans le Mode d’emploi de la base ARTES disponible sur la page Moodle du même cours.

  • Un commentaire

L’étudiant(e) expliquera sa démarche terminologique, aussi bien pour l’application à la traduction que pour l’élaboration de la base de données (choix des termes retenus comme entrées des fiches terminologiques, évolution de la structuration du domaine et du choix des termes, rôle de l’expert, difficultés rencontrées en ce qui concerne le choix ou la rédaction des définitions, difficultés posées par la recherche des équivalents, des concurrents, des collocations, etc.), en faisant ressortir l’utilité de son dictionnaire terminologique pour la traduction du texte choisi. L’étudiant(e) pourra, par exemple, donner quelques exemples de définitions différentes d’une source à l’autre pour un même concept et expliquer l’origine et la conséquence de ces discordances, de collocations différentes entre la langue source et la langue cible ou citer des contextes où la traduction pose problème et expliquer pourquoi. L’étudiant(e) montrera enfin en quoi les exemples étudiés sont représentatifs des caractéristiques terminologiques du domaine étudié: par exemple, domaine émergent et néonymies, domaine portant à controverse et abondance de concurrents, différences culturelles fortes entre les deux langues traitées, etc.

L’étudiant(e) est libre de diviser son commentaire en plusieurs sous-parties qu’il est à même de définir. Toutefois, une sous-partie du commentaire terminologique doit obligatoirement aborder le travail fait sur les collocations génériques. Le commentaire de terminologie doit donc obligatoirement comporter un sous-chapitre intitulé Commentaire sur les collocations génériques. Celui-ci doit être structuré de manière à offrir la liste complète des 5 collocations génériques enregistrées dans la base avec toutes les informations les accompagnant, et à expliquer le choix de ces collocations et des équivalent proposés.

L’étudiant(e) terminera son commentaire terminologique en donnant des consignes claires pour la personne qui souhaiterait poursuivre le travail terminologique sur le même domaine.

Les commentaires liés aux trois volets du mémoire, soit recherche documentaire, terminologie, et traduction, peuvent être présentés dans un seul document, électronique et/ou papier selon la demande des directeurs de mémoire.

  • Les arborescences

L’étudiant(e) doit créer une arborescence par langue, proposant une organisation conceptuelle des termes traités dans le dictionnaire terminologique.

Les arborescences pourront être présentées sur plusieurs pages, comporteront une légende détaillée et comprendront :

  1. une représentation de l’organisation générale des sous-domaines à l’intérieur de l’arborescence
  2. les sous-domaines, et à l’intérieur de ces sous-domaines:
  3. les huit termes traités en fiche longue doivent être mis en valeur de la même manière,
  4. les dix termes traités en fiche courte arbre doivent y figurer,
  5. éventuellement d’autres termes non traités, pour que l’organisation du domaine soit plus lisible.
  6. les liens génériques (hyperonymes/hyponymes),
  7. les liens tout/partie (holonymes/méronymes),
  8. les divers liens indirects (fonction, but, résultat, cause, conséquence, moyen, etc.)
  • Une conclusion
  • Une bibliographie

La bibliographie comportera tous les documents consultés, de type manuel de terminologie, pour parfaire vos connaissances terminologiques.

Cette bibliographie sera complétée par les noms, qualités et références complètes des spécialistes consultés et/ou des personnes ayant validé les termes utilisés, et en particulier ceux de l’expert qui vous aura aidé pour la base de données terminologiques.

  • Des annexes

Les annexes peuvent comporter notamment :

  1. le texte source et la traduction alignée, avec les termes et les équivalents traités dans la base ARTES soulignés
  2. des extraits de corpus, en langue source et en langue cible, avec les mêmes termes surlignés attestant l’emploi des termes utilisés dans la traduction et ceux apparaissant dans les différents champs des fiches terminologiques
  3. des extraits significatifs d’échanges avec les experts que vous aurez consultés

Calendrier suggéré

– révision de la 1ère fiche bilingue réalisée en Master 1 (octobre), ou rédaction pour les étudiant(e)s entrant

– rédaction d’une nouvelle fiche bilingue dûment complétée et réflexion sur l’arborescence (novembre)

– rédaction d’une nouvelle fiche bilingue dûment complétée et réalisation de l’arborescence (décembre)

– rédaction d’une nouvelle fiche bilingue dûment complétée et réalisation de l’arborescence (janvier)

= > Demander un retour du directeur sur les fiches et l’arborescence. Faire des corrections si nécessaire.

– finalisation de l’arborescence (février)

– pré-soutenances (mars)

– rédaction de deux nouvelles fiches bilingues dûment complétées (mars)

– rédaction de deux nouvelle fiches bilingues dûment complétées (avril)

– retour du directeur et corrections des fiches (mai et juin)

Critères d’évaluation de la base de données terminologiques réalisée sous ARTES

Par ordre d’importance (champs obligatoires) :

  1. délimitation et structuration du domaine (absence d’erreurs de logique graves), telles qu’elles apparaissent dans les champs domaines et liens, ainsi que dans les arborescences
  2. choix des termes et des équivalents, leur pertinence par rapport au domaine en fonction du corpus présenté
  3. rédaction des définitions et leur pertinence en fonction du domaine, du point de vue choisi et choix des notes techniques
  4. cohérence entre les définitions, les liens sémantique et les arborescences
  5. pertinence et référencement des contextes
  6. qualité des informations linguistiques et de traduction (en particulier dans les cas de synonymie et de polysémie)
  7. qualité des informations techniques et documentaires
  8. abondance et choix des collocations
  9. organisation et lisibilité des collocations
  10. pertinence du lien d’équivalence et présence de plusieurs équivalents en fonction du contexte avec remarques d’aide (cf. notes) au traducteur
  11. choix et analyse des collocations génériques

MEMOIRE DE TRADUCTION

Le mémoire a pour objectif, d’une part, de permettre aux étudiant(e)s d’aborder la traduction spécialisée en vraie grandeur (à travers un texte d’une taille suffisante) et de remettre un travail de qualité professionnelle, tant sur le plan de la traduction proprement dite que sur celui de la présentation.

Ce mode d’emploi constitue une norme indicative, à laquelle les enseignants vont se référer pour définir avec l’étudiant(e) le cahier des charges spécifique à chaque projet, comme c’est le cas dans une relation demandeur d’ouvrage-traducteur ou client-fournisseur. Il s’agit donc d’un exercice individuel, assorti de risques et d’incertitudes au même titre qu’un travail professionnel (la question essentielle pour l’étudiant(e) étant “suis-je capable de traduire ce type de texte et de créer une base de données associée ou non, en respectant mon cahier des charges ?”). En bonne logique, la partie traduction prend son essor une fois que la recherche terminologique et la documentation sont bien avancées, même si ces trois démarches, en pratique, se chevauchent bien souvent.

Choix du texte

Il appartient à l’étudiant(e), sous réserve de l’accord d’un enseignant de traduction et des conditions suivantes :

  • Il doit relever d’un domaine spécialisé (technique, scientifique, économique ou financier…) quel que soit le support (article, livre, brochure, manuel d’utilisation, documentation, etc.).
  • Il doit s’agir d’un texte récent (de moins de trois ans).
  • Il ne doit pas avoir été traduit ni être en cours de traduction : c’est à l’étudiant de s’en assurer.
  • Il doit comporter un minimum de 20 000 signes, espaces non compris (soit un minimum de 23 000 signes espaces compris), dans la langue de départ (soit 12 pages normalisées A4 en langue d’arrivée). Le nombre de signes traduits sera indiqué en fin de mémoire. L’étudiant(e) a la possibilité, en accord avec son enseignant de traduction, d’effectuer des coupes, qui seront signalées entre crochets et devront préserver la logique de l’ensemble traduit. Le texte intégral sera joint en annexe.
  • L’étudiant(e) doit s’adjoindre les conseils d’un expert auquel il pourra poser les questions qui auront résisté aux recherches documentaires et terminologiques. Les experts devront recevoir une copie de ce mode d’emploi et ne devront pas procéder à une révision du texte. Au-delà de l’élucidation des passages les plus techniques et de la validation du vocabulaire, leur rôle pourra consister à repérer les erreurs de fond, critiquer les choix d’expression et à orienter l’étudiant(e) vers de nouvelles pistes de recherche. Ils auront également un rôle de valideurs des informations contenues dans la base de données terminologiques. L’étudiant(e) précisera dans son introduction la manière dont il a travaillé avec son expert.
  • Le mémoire sera remis sous forme de textes source et cible alignés sur la base du paragraphe. Un fichier Excel avec l’alignement phrastique sera soumis en même temps. 

Le texte choisi sera soumis à l’enseignant de traduction pour accord. Pour la partie traduction, l’étudiant(e) et l’enseignant de traduction conviendront dès l’acceptation du texte des conditions et modalités du travail et de son suivi (suivi collectif ou individualisé en cours, suivi individualisé avant le cours ou en fin de cours ou par messagerie électronique et téléphone, remise régulière d’extraits de la traduction, définition des délais autour du calendrier recommandé, etc.).

Rôle du directeur de mémoire

Le directeur de mémoire est un candide : l’étudiant doit lui donner (notamment grâce à son introduction) tous les éléments d’information nécessaires pour juger de la qualité du travail. Il s’entend avec l’étudiant sur le calendrier de réalisation des travaux (rendez-vous, traductions intermédiaires…).

Le cahier des charges est un contrat entre le traducteur (l’étudiant(e)) et le donneur d’ordre (le directeur de mémoire). Soyez sûr que vous avez bien précisé ce contrat. Certains directeurs de mémoire préfèrent vous demander de rendre la traduction en plusieurs étapes, d’autres préfèrent recevoir de plus gros blocs. En tout état de cause, la moitié de la traduction devra avoir été envoyée au directeur pour relecture et commentaires, avant la fin du mois d’avril. N’hésitez pas à le relancer s’il tarde à vous répondre.

Composition du mémoire

La couverture doit comporter le nom du candidat et l’année, le nom des deux directeurs de mémoire, le titre original du texte traduit, ainsi que les sources complètes (nom de la revue ou du livre, nom de l’auteur, date de publication, etc.), et le titre de votre dictionnaire terminologique.

  • Une table des matières générale

Celle-ci indiquera la pagination, conformément aux directives de l’enseignant pour les annexes (pagination des annexes en continu, ou pagination distincte des annexes)

  • Introduction (commune aux trois mémoires)
  • Un commentaire de traduction

Le mémoire de traduction doit comporter un commentaire qui explicite globalement sa démarche de traduction. Il ne s’agit pas seulement, en effet, de savoir traduire (ce qui se verra dans la traduction même), mais aussi de montrer que l’on a compris et que l’on peut expliciter les démarches par lesquelles on arrive à une bonne traduction. Ce commentaire vise donc à expliciter les solutions auxquelles l’étudiant(e) est parvenu. Il doit être construit et comporter des exemples. En ce qui concerne sa forme précise, plusieurs solutions sont envisageables, à définir entre l’étudiant(e) et son directeur de mémoire :

– il peut être choisi de réserver au commentaire les questions générales, portant sur l’ensemble du texte et d’expliciter les problèmes et les solutions ponctuels en notes de bas de page, ou bien de traiter ces deux aspects dans le commentaire même ;

– ce commentaire peut constituer une partie de l’introduction d’ensemble du mémoire (au même titre que les commentaires portant sur les parties recherche documentaire et terminologie), ou bien en être séparé.

Dans tous les cas, il faut que cela soit justifié et que le directeur de mémoire concerné (recherche documentaire, terminologie, traduction) ait bien en main tout ce qui lui sera nécessaire pour évaluer le travail : c’est la responsabilité de l’étudiant(e).

  • Un mode d’emploi

L’étudiant(e) y donnera tous les éléments qui ne figurent pas dans la table des matières et qui sont de nature à faciliter la lecture et la compréhension du mémoire, comme “les mots soulignés dans la traduction sont traités dans la base de données terminologiques, les mots suivis d’un astérisque figurent dans les annexes documentaires”.

  • La traduction

Elle comprend le texte principal, aligné sur la base du paragraphe, ainsi que des notes techniques et les différents renvois, notamment aux fiches terminologiques et à l’annexe documentaire. Il convient de ne pas négliger les renvois qui facilitent considérablement l’accès à l’information. En ce sens, une bonne méthode est l’utilisation des liens hypertexte entre le texte à traduire ou la traduction, les fiches terminologiques et éventuellement aussi l’annexe documentaire.
Le texte original et la traduction seront saisis avec une interligne suffisante pour laisser à l’enseignant-réviseur la possibilité de s’exprimer.

  • Un mini dictionnaire de traduction adapté au texte ou “fiches glossaire”

Il s’agit d’une extraction du dictionnaire terminologique comportant tous les termes clés figurant dans le texte à traduire ou bien ne figurant pas dans le texte mais dont la connaissance et la compréhension sont nécessaires pour faire une bonne traduction.
L’exportation des données depuis ARTES se fait à l’aide de la fonction “imprimer” qui permet de récupérer les fiches au format Excel. L’étudiant peut remettre le glossaire au directeur au format électronique mais le glossaire peut être également consulté en ligne.

Pour exporter uniquement les fiches glossaire, l’étudiant(e) pourra trier les fiches en fonction de leur type.

Il est important de noter qu’une fiche glossaire comporte obligatoirement les champs suivants :

  • informations essentielles sur le terme : langue, cat. gramm., domaine, type de terme
  • équivalent(s) en langue cible, avec leurs informations essentielles : langue, cat. gramm., domaine, type de terme

Les autres champs sont à renseigner en fonction de la complexité du terme et du concept auquel le terme renvoie. Par exemple, l’étudiant(e) peut fournir si nécessaire :

  • une définition pour le terme source et son équivalent
  • un ou plusieurs contextes pour le terme source et l’équivalent, avec les sources ou le nom d’un expert l’ayant validé
  • des collocations intéressantes pour l’équivalent
  • pour certains domaines l’étudiant(e) pourra fournir également une définition de la notion.

Il est entendu que les autres informations que celles citées plus haut peuvent apporter davantage d’indications utiles qui expliquent les choix terminologiques et phraséologiques de l’étudiant(e) dans le cas précis de la traduction mais l’étudiant(e) décide de les remplir ou non, en fonction de l’intérêt ou de l’utilité de ces informations pour la réalisation de la traduction ou du besoin ressenti. De la même manière, l’étudiant(e) choisit de les remplir en langue source ou en langue cible, selon les cas.

Cette structure du mini dictionnaire est adaptée à la pratique professionnelle du traducteur, le but étant :

  1. que l’étudiant(e) prenne conscience de l’intérêt de remplir les champs facultatifs lorsqu’il (elle) dispose de l’information et
  2. que l’étudiant(e) apprenne à déterminer quand une information devient indispensable dans une fiche (concepts qui ne se recoupent pas dans les deux langues, statuts légèrement différents dans les deux langues, etc.).

L’étudiant(e) pourra également formuler ici des remarques critiques sur la terminologie de la langue d’arrivée trouvée dans la documentation (par exemple, anglicisme ne facilitant pas la compréhension d’un concept, tournure grammaticalement alambiquée, etc.) quitte à signaler qu’il s’agit de termes consacrés chez les spécialistes.

Il est important de rappeler que les termes traités en fiche glossaire doivent refléter tout l’intérêt de la démarche terminologique pour la traduction et permettre au lecteur de vérifier les traductions des termes spécialisés qui ont été retenues en contexte. C’est en somme un exemple de base de données que vous feriez dans une optique exclusive de traduction.

  • Le texte intégral utilisé pour la traduction 
  • Le fichier Excel avec la traduction alignée au niveau de la phrase

 

 

Consignes pour la préparation des soutenances et des pré-soutenances
  • chaque étudiant(e) doit préparer une présentation PowerPoint de 20 minutes
  • la pré-soutenance porte sur la présentation du domaine, des recherches documentaires, du corpus, de l’arborescence, de quelques premiers problèmes de terminologie, du texte et des premiers problèmes de traduction. Elle peut inclure des éléments sur le ou les experts contactés.

1) présentation du domaine

  • la présentation du domaine se fait dans la langue du texte source
  • présentation des étapes principales de la recherche
  • présentation du corpus dans les deux langues, de préférence sous forme de graphe
  • à ce stade, l’étudiant(e) doit être en mesure de proposer une arborescence (dans au moins une des deux langues)

Précisions :
– elle peut ne pas être complète mais doit inclure les principaux termes
– l’étudiant(e) peut faire plusieurs propositions s’il y a des difficultés
– l’arborescence peut être subdivisée en plusieurs sous domaines mais elle doit obligatoirement montrer comment ces sous domaines s’articulent dans une arborescence générale
– l’arborescence doit également permettre de poser le domaine étudié par rapport au domaines plus larges auxquels il se rattache, domaines qui se croisent éventuellement dans le texte de traduction

2) présentation de quelques problèmes de terminologie

  • il s’agit de sélectionner quelques termes à titre d’exemple en indiquant les problèmes qu’ils présentent

2) présentation du texte choisi pour la traduction

  • il s’agit de présenter des caractéristiques du texte et de motiver son choix pour ce texte
  • il s’agit également de présenter une analyse des premières difficultés de traduction repérées et des propositions pour les résoudre ; les problèmes soulevés doivent être obligatoirement illustrés par des exemples pris dans le texte

Précision : on n’attend pas que la traduction soit réalisée mais que l’étudiant(e) ait conscience des caractéristiques fortes de son texte, qu’il soit capable de le situer dans son domaine et d’anticiper les principales difficultés.

Consignes pour les soutenances :

Chaque étudiant(e) présente de manière synthétique (en s’aidant de PowerPoint) le travail effectué dans l’ensemble de l’année : en entreprise, en cours et concernant ses mémoires, le tout en 20 minutes et en présence de la promotion sortante comme de la promotion entrante. L’objectif est de mettre en évidence les compétences acquises tant sur le plan professionnel que sur le plan universitaire :

  • La partie “mémoire” doit inclure une présentation synthétique du domaine et du texte choisis, de la nature du corpus collecté, et des solutions apportées aux problèmes terminologiques, et traductologiques.
  • La partie “cours” doit proposer un bilan prospectif (par exemple sous la forme de critiques constructives et / ou suggestions) de la formation et des perspectives qu’elle ouvre.
  • La partie “entreprise” doit inclure une présentation rapide et analytique de l’entreprise et de son activité, ainsi que de la nature du stage effectué. Finalement, seront abordés brièvement les projets professionnels.
Modalités de consultation des dictionnaires et glossaires réalisés dans la base ARTES (pour les directeurs)

Une partie du Mémoire de Master 2 Pro ILTS porte sur la réalisation :

  1. d’un dictionnaire de spécialité bilingue sur un micro-domaine en relation avec le texte à traduire consistant en 8 fiches longues dûment renseignées et plusieurs fiches courtes associées aux fiches longues, dans chacune des langues. Tous les termes doivent être liés entre eux et représentés sous la forme d’une arborescence qui accompagne le dictionnaire (pour plus de détails voir le mode d’emploi du mémoire de terminologie), et
  2. d’un glossaire bilingue comportant une sélection des termes du texte à traduire avec des informations utiles pour leur compréhension et leur utilisation en langue cible. Les étudiant(e)s sont normalement à même de décider si les termes de leur texte posent des problèmes de compréhension et/ou d’utilisation en langue cible, et sélectionnent en conséquence les informations pertinentes à fournir dans le glossaire (pour plus de détails voir le mode d’emploi du mémoire de traduction).

Pour visualiser les dictionnaires et les glossaires réalisés par les étudiant(e)s, il existe trois procédures :

  • consultation en ligne depuis la base ARTES

C’est la procédure la plus efficace car elle met à la disposition des directeurs des outils de synthèse (cf. la fonction « Aide à la correction ») du travail réalisé par l’étudiant(e) dans la base, un accès complet à toutes les fiches et informations enregistrées. Pour accéder à la base ARTES, il faut se connecter au BackOffice en vous identifiant à l’aide de votre identifiant et mot de passe EILA. En cas de difficulté (et, le cas échéant, pour obtenir cet identifiant et ce mot de passe), écrivez à : mojca.pecman@u-paris.fr

  • consultation des fiches au format Excel depuis votre poste de travail

Les étudiant(e)s peuvent envoyer par courrier électronique à leur directeur de mémoire un fichier Excel comportant l’ensemble de leurs fiches – du dictionnaire et/ou du glossaire. La consultation des fiches se fait soit simplement à l’aide d’un tableur (Excel ou Calc), auquel cas chaque fiche se présente sous forme d’une feuille de calcul. 

Remarque importante : l’exportation des fiches sous Excel comporte le défaut de ne pas inclure deux informations importantes : la note technique et les antonymes. Il est prévu de corriger ce dysfonctionnement prochainement.

  • consultation des fiches sous forme de feuilles Excel imprimées

Il est possible d’imprimer les fiches Excel exportées depuis la base ARTES, mais cette méthode est déconseillée car elle fait perdre du temps aux étudiant(e)s en les obligeant à adapter la mise en forme à l’impression. Les étudiant(e)s connaissent toutefois la procédure, qu’ils pourront appliquer si jamais leur directeur de mémoire préfère leur demander une version papier de leur glossaire ou de leur dictionnaire.

Modalités de remise du mémoire

Avant toute chose, vous devez impérativement contacter vos directeurs de mémoires afin de convenir du format et des conditions concernant l’envoi ou la remise des mémoires (format papier ou électronique, envoi postal, à quelle adresse, dépôt au secrétariat, etc.)

1) Date

La date fixée pour l’année 2024 est le vendredi 12 juillet au soir.

2) Protocole de recherche documentaire

En ce qui concerne le protocole de recherche documentaire, envoyez une version pdf du mémoire complet à Mme Zimina-Poirot : intituler le mail “NOM_option_titre simplifié_rechdoc” ; nommez le document de la même manière.

3) Protocole de recherche terminologique

En ce qui concerne le protocole de recherche terminologique, veuillez convenir avec votre directeur de mémoire des modalités précises de remise : papier et/ou électronique. S’il s’agit d’une version papier, vous pouvez, selon ses indications, soit le remettre directement à votre directeur de terminologie, soit le déposer à son intention dans le bureau de Sabina Schuster.

Pour les envois électroniques, intitulez le mail “NOM_option_titre simplifié_termino” ; nommez le document de la même manière.

4) Dictionnaire

En ce qui concerne le dictionnaire lui-même, la remise a lieu directement dans la base Artes. C’est au directeur de mémoire de vous indiquer s’il (elle) souhaite une extraction sous Excel, qui sera alors remise sous forme électronique.

5) Mémoire de traduction

En ce qui concerne la traduction, vous remettrez votre commentaire et votre traduction sous forme papier ou électronique selon les consignes données par votre directeur de mémoire. Sous réserve d’un accord avec le directeur de mémoire, il est possible de déposer une version papier à son intention dans le bureau de Sabina Schuster.

6) Présentation des dossiers (papier et électronique)

Veillez à ce que figurent sur la page de titre :

  • votre nom, prénom : en haut à gauche
  • le nom du directeur de mémoire (sous votre nom)
  • votre option
  • l’année
  • le titre :
    • Protocole de recherche terminologique/documentaire (suivi du nom que vous avez donné à votre dictionnaire)

Exemple :

Protocole de recherche terminologique

“Récupération de l’énergie piézoélectrique”

  • Traduction et commentaire de traduction (suivi du nom de l’auteur et le titre de votre texte)

Exemple :

Traduction et commentaire de traduction

Dung-An Wang∗, Nine-Zeng Liu “A shear mode piezoelectric energy harvester based on a pressurized water flow”

7) Archivage

Enfin, vous téléchargerez, pour archivage, un dossier compressé (.zip ou .rar) à l’adresse suivante :

https://moodle.u-paris.fr/enrol/index.php?id=8122

Le dossier contiendra les documents suivants, en double format, pdf et doc ou odt :

  • protocole de recherche documentaire
  • protocole de recherche terminologique

(ou un seul document comprenant les deux)

  • commentaire de la traduction
  • traduction
  • arborescences
  • corpus
  • fichier Excel avec la traduction alignée au niveau de la phrase

Chaque document devra être nommé de la manière suivante : NOM_option_2024_titre simplifié_Rechdoc / Termino / Trad / Com_trad / Arbor ou ArborFr / ArborEn / Corpus

Le dossier devra être nommé de la manière suivante : NOM_ option_ 2024_titre simplifié

Vous devrez télécharger ce dossier zippé sur Moodle (lien « Mémoires 2022-2023 ») : https://moodle.u-paris.fr/enrol/index.php?id=8122

Le corpus doit être zippé lui-même avant d’être intégré dans le dossier zippé.

Modalités du contrôle des connaissances

UE 5 Mémoire de Master : 20 ECTS

  • ECUE Présoutenance (1 ECTS, coeff. 1)
  • ECUE Soutenance (1 ECTS, coeff. 1)
  • ECUE Mémoire Recherche documentaire (4 ECTS, coeff. 4)
  • ECUE Mémoire Terminologie (7 ECTS, coeff. 7)
  • ECUE Mémoire Traduction (7 ECTS, coeff. 7)

L’évaluation du Mémoire de Master dans son ensemble compte pour 1/3 de la note finale du Master (1/3 pour toutes les autres notes obtenues dans le cadre du contrôle continu et 1/3 pour le stage noté par les tuteurs).

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