Événements

Mai
15
mer
L’expérience du dépistage des cancers liés au tabagisme : subjectivation de la précarité @ Campus des Grands Moulins ET zoom
Mai 15 @ 18 h 00 min – 20 h 00 min
 
 

Résumé : Cette communication portera sur une recherche qualitative en psychanalyse qui visait à mieux comprendre l’expérience du dépistage des cancers liés au tabagisme (DETECTOR). 44 entretiens auprès de 21 personnes de plus de 55 ans, grandes fumeuses, atteintes d’artériopathies périphériques et participant à un dépistage des cancers ont été menés et analysés suivant les principes de la théorisation ancrée (grounded theory). L’exportation de cette méthodologie de recherche, développée par des sociologues, dans le champ de la recherche en psychanalyse est apparue féconde du fait de la comptabilité et complémentarité entre les principes à leurs fondements.

Le concept de précarité a été développé pour rendre compte des processus de subjectivation des expériences confrontant à la vulnérabilité somatique et à la perspective de la mort telles que le vieillissement, la maladie chronique ou les pratiques médicales préventives. Au-delà d’une meilleure compréhension des processus subjectifs et intersubjectifs engagés par l’expérience du dépistage des cancers liés au tabagisme, cette recherche a permis la revisite et l’émergence de concepts psychanalytiques éclairant l’expérience du vieillir.

 

Intervenante : Manon Fontaine est psychologue clinicienne et docteure en psychologie. Elle est actuellement chercheuse post-doctorante à l’Institut La Personne en Médecine où elle y étudie les processus psychiques liés aux situations de vulnérabilité somatique (vieillissement, maladie chronique, comportements à risque…), ainsi que les enjeux subjectifs et intersubjectifs des pratiques de soins.

 

Discutant : Frédéric Balard est docteur en anthropologie, maitre de conférences en sociologie à l’Université de Lorraine au Laboratoire « Territoire, Travail, Age et Santé » (TETRAS).  Il a assuré la fonction de rédacteur en chef de la revue Gérontologie et société de 2018 à 2022. Il a codirigé l’ouvrage « Les recherches qualitatives en santé ». Ses thématiques de recherches portent sur le grand âge, la longévité et la mort. Il vient de publier une synthèse sur cette question d’actualité. Il est actuellement engagé dans plusieurs recherches relatives aux suicides des personnes âgées et une autre sur la vie en EHPAD.

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ID de réunion: 848 6796 6671
Code secret: 916219

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Mai
22
mer
HANDICAP & AGENTS ÉPISTÉMIQUES DE LA RECHERCHE @ En ligne
Mai 22 @ 10 h 30 min – 12 h 30 min
HANDICAP &  AGENTS ÉPISTÉMIQUES DE LA RECHERCHE @ En ligne

TITRE DE LA COMMUNICATION : «  Le paradigme émancipatoire de Mike Oliver : une injonction politico-éthique au détriment des exigences épistémologiques ? ».

 

Les pratiques de recherche participative nécessitent la construction particulière d’une relation entre des acteurs qui s’ignorent, se méconnaissent, voire parfois se méfient les uns des autres. Pour que les asymétries de pouvoir soient maîtrisées et limitées au sein d’un collectif de recherche participative composé de chercheur.e.s et de groupes concernés, cette relation doit se fonder sur la reconnaissance mutuelle de l’égale légitimité des différents savoirs en présence. Il s’agit donc de s’assurer que tous les partenaires du collectif de recherche soient impliqués à toutes les étapes du processus de recherche. L’intervention se focalisera plus particulièrement sur le dispositif Tiers-veilleur d’accompagnement à la recherche participative, expérimenté par l’association Sciences Citoyennes et qui constitue un outil pour répondre à cette condition primordiale. Il se diffuse aujourd’hui en France dans différents programmes de soutien aux pratiques de recherche participative. À un stade encore expérimental, le dispositif Tiers-veilleur soulève de nombreuses questions : quelle posture par rapport au collectif de recherche accompagné ? Quelle posture par rapport au bailleur finançant son intervention ? Quelles missions peuvent lui être confiées ? À quel profil professionnel le tiers-veilleur doit-il correspondre ? Quels bénéfices tirés de son intervention ? Quelle est la pérennité d’un tel dispositif ?

 

  • Marie Boeno,  SPHère (UMR 7219), Université Paris Cité, Ecole Doctorale « Savoirs, Sciences, Education » (ED 623). Thèse en préparation depuis décembre 2021 sous la direction de Alain Leplège (Laboratoire SPHère – Université Paris-Cité) et Annie Hourcade (Laboratoire ERIAC – Université de Rouen).

Participation via ZOOM

Sujet: Séance 8 – Séminaire « Handicap & Agents épistémiques »

Heure: 22 mai 2024 10:30 AM Paris

https://u-paris.zoom.us/j/89220927138?pwd=LzN5aUxTbDY4b1d2L3BzcVJnUHp4UT09

ID de réunion: 892 2092 7138

Code secret: 955811

 

 

 

Juin
11
mar
Journées de présentation des résultats Séminaire « HANDICAP ET AGENTS ÉPISTÉMIQUES DE LA RECHERCHE » @ En ligne et in situ
Juin 11 @ 13 h 30 min – Juin 12 @ 17 h 30 min
Journées de présentation des résultats  Séminaire  « HANDICAP ET AGENTS ÉPISTÉMIQUES DE LA RECHERCHE » @ En ligne et in situ

Tout au long de ses huit séances, le séminaire s’est proposé de faire la lumière sur les principes épistémologiques, les pratiques, les relations sociales et les conditions matérielles de production de la recherche dans le champ du handicap et des maladies chroniques. Le séminaire s’était donné pour ambition d’exposer un certain état de l’art -macro et micro- d’un domaine scientifique émergent.

Nous avions également cherché à créer un espace d’échanges entre des agents de la recherche d’horizons variés : chercheurs valides travaillant dans le champ, chercheurs handicapés et personnes handicapées participantes (ou ayant participé) à des protocoles de recherche et/ou personnes atteintes de maladie(s) chronique(s). Les expériences personnelles ont été mises en récit et en réflexivité de façon horizontale en miroir aux analyses scientifiques.

Le séminaire a été l’occasion d’interroger la pertinence des concepts et des cadres théoriques cela en vue de sortir d’une approche par pôle du handicap entre médical d’un côté et social de l’autre. La notion d’agent épistémique a permis de dépasser la distinction traditionnelle entre chercheurs (acteurs) et patients, malades et/ou personnes handicapées (objets-passifs). Elle permet également de porter l’attention sur les notions de responsabilité épistémique et éthique. L’initiative est théoriquement attachée à une perspective conceptuelle philosophique : celle d’une éthique intellectuelle bi-dimensionnelle (Engel, 2019).

Informations et inscriptions.

Organisatrices:

Marie Boeno : marie.boeno@gmail.com

et

Coline Periano : periano.coline@gmail.com