8 place Aurélie Nemours
75013 Paris

Un cycle de projections-débats organisé par Inès Cazalas et animées par les étudiants de L3 Lettres et Arts

L’accès à l’Amphi Turing se fait sur présentation d’un passe sanitaire (format papier ou format numérique) sur lequel figure obligatoirement un QRcode.
© Flickr – Image from « Our domestic animals, their habits, intelligence and usefulness; » (1907)
Tandis que des formes très diverses de « chasse aux sorcières » marquent l’actualité de plusieurs pays, la figure de la sorcière, déjà réhabilitée dans les années 1960-1970, est revendiquée aujourd’hui par certains mouvements politiques anticapitalistes et (éco)féministes. Quatre films nous permettront de réfléchir aux enjeux du retour de cette figure polymorphe. Comment se sont mis en place – en Europe, aux Amériques, mais aussi en Afrique – des dispositifs de persécution d’« ennemis intérieurs » ? Comment représenter les « sorcières » au cinéma ? Comment déjouer la stigmatisation, et parfois la retourner en réappropriation ?
AU PROGRAMME
#1 – Häxan de Benjamin Christensen (1922)
Jeudi 3 février à 18h
Présenté à la manière d’une conférence, Häxan (La Sorcellerie à travers les âges) est un film documentaire sur la sorcellerie, de l’antiquité à la période contemporaine du film (1922). La sorcellerie est représentée avec soin par des illustrations tirées d’ouvrages médiévaux et des reconstitutions filmiques. Du sabbat des sorcières aux interrogatoires de l’inquisition, les illustrations classiques prennent vie dans des visions spectrales inquiétantes utilisant tous les effets spéciaux disponibles à l’époque: surimpressions, maquettes, jump cuts, stop motion, maquillages et prothèses.
#2 – Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau (1957)
Jeudi 17 février à 18h
Au XVIIe siècle, dans le petit village de Salem dans le Massachusetts, la servante Abigail Williams se livre à la sorcellerie pour se venger de sa maîtresse Elisabeth Proctor, qui l’a renvoyée à cause de la relation adultérine qu’elle avait avec son époux. Arrêtée, elle prétend être une victime et la cour de justice formée à cette occasion va alors envoyer à la potence toutes les personnes dénoncées comme sorcières par les jeunes filles qu’Abigail a eu le temps de mettre en son pouvoir.
#3 – Sorcières, mes sœurs de Camille Ducellier (2010)
Jeudi 31 mars à 18h
Sorcières, hameçons du diable, tisons d’enfer…Quelles sont ces femmes qui incarnent le danger des époques ? Féministes pour sûr, souterraines parfois et singulières dans leur démarche, voilà quelques sorcières d’aujourd’hui, qui ont croisé mon regard…
#4 – I am not a witch de Rungano Nyoni (2017)
Jeudi 14 avril à 18h
Shula, 9 ans, est accusée de sorcellerie par les habitants de son village et envoyée dans un camp de sorcières. Entourée de femmes bienveillantes, condamnées comme elle par la superstition des hommes, la fillette se croit frappée d’un sortilège : si elle s’enfuit, elle sera maudite et se transformera en chèvre… Mais la petite Shula préfèrera-t-elle vivre prisonnière comme une sorcière ou libre comme une chèvre ?
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