Éducation et enfants déplacés de force : quels enjeux, quelles réponses ?

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L’UNICEF estime autour de 36,5 millions le nombre d’enfants déplacés à la fin de 2021 en raison de conflits, de catastrophes naturelles, de persécutions politiques et de violations des droits humains ; un chiffre en augmentation qui interroge les enjeux socio-éducatifs pour ces enfants. Ce constat fait émerger de nombreux défis et questionnements autour desquels échangeront des chercheurs, des professionnels de l’éducation ainsi que du secteur de la coopération éducative et du développement (ONG, organisations internationales,etc.), réunis à l’occasion de ce colloque. Hervé Ferrage, directeur général adjoint de France Education international, interviendra également en ouverture de la journée.

Programme

• 10h30-12h00 : enjeux mondiaux de l’éducation des enfants déplacés de force et réponses des organismes internationaux
• 14h00-15h30 : enjeux de l’intégration des enfants déplacés de force dans les systèmes éducatifs nationaux
• 15h45-17h15 : initiatives locales en faveur de l’éducation des enfants déplacés de force

Inscription en ligne jusqu’au 21 février (nombre de places limité)

Note d’intention

Depuis dix ans, le nombre de personnes forcées de fuir leurs foyers en raison de conflits à forte intensité, de catastrophes naturelles liées au changement climatique, de persécutions politiques et de graves violations des droits humains n’a cessé d’augmenter. À la fin de 2021, selon le rapport annuel du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) sur les tendances mondiales, ce nombre s’élevait à 89,3 millions. Il comprend les réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes déplacées à l’étranger et celles déplacées à l’intérieur de leur propre pays. Contrairement aux idées reçues, l’accueil de ces personnes déplacées traversant des frontières internationales est assumé majoritairement par les pays voisins, 83% en 2021, dont beaucoup sont des pays à revenu faible ou intermédiaire, pour 72% d’entre eux. Parmi les personnes déplacées de force, on estime que 42 % ont moins de 18 ans. Cette proportion varie selon les régions : 42% en Afrique subsaharienne, contre 38 % en Europe et 26 % dans les Amériques (Ibid, p. 15). Selon les estimations de l’UNICEF, cela représenterait environ 36,5 millions d’enfants déplacés à la fin de 2021, soit le nombre le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette augmentation va de pair avec une préoccupation croissante autour des enjeux socio-éducatifs qui concernent ces enfants déplacés de force à l’heure où entre 40 et 62% d’entre eux ne sont pas scolarisés, bien que le calcul de ce chiffre soit un enjeu en soi. Suite de la note à télécharger en PDF >>