Amphi Turing 8, place Aurélie Nemours – Bâtiment Sophie Germain
Comité d’organisation : Françoise Richer-Rossi et Stéphane Patin
Jean-Paul Cluzel
La pandémie est survenue alors que trois tendances lourdes faisaient évoluer depuis une dizaine d’années notre conception de la culture.
La première est la contestation de la vision « universaliste » et du bien-fondé des œuvres jusqu’alors capitales de l’humanité au nom de la reconnaissance des « droits culturels », reposant sur les communautés et les individus.
La deuxième est l’interrogation sur la place de l’homme blanc hétérosexuel en tant qu’acteur et public principaux de la culture. La troisième est la dématérialisation de l’accès à la culture dans l’univers numérique.
Comme souvent les crises, la pandémie n’a fait qu’accélérer l’urgence de ces réflexions, qui peinent à aboutir. Mais la limitation des rapports sociaux issue de la pandémie l’a transformée en laboratoire d’essai.
La pandémie nous a redonné le temps du loisir, nous a fait valoir la subsidiarité des préoccupations économiques et financières et a accentué le danger de laisser aux nouveaux acteurs du soi-disant « métavers » le soin de définir à notre place le contenu et le périmètre de la culture.
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