Axes de recherche

À la suite de la construction de son texte de positionnement stratégique – Une Terre aux défis de l’habitabilité (2022) – faisant un état de trois années de recherches interdisciplinaires, le Centre des Politiques de la Terre a réécrit, raffiné et réorienté ses axes de recherches fondateurs à sa création en 2019.

© Zoé Sauvage

Se positionner

 

Le Centre des Politiques de la Terre a concrétisé trois années de dialogues interdisciplinaires (2019-2022) autour des enjeux scientifiques et politiques soulevés par divers diagnostics sur l’état de la Terre et d’expérimentations avec de nouvelles manières de connaître et de gouverner ces phénomènes socio-environnementaux – tout en s’inscrivant dans une relation transformée entre science et société – par un texte de positionnement stratégique définissant son agenda de recherche pour les années à venir.

 

Une Terre au défi de l’habitabilité
Université et enjeux des savoirs de la Terre

2022

 

Nathalie Blanc, Soraya Boudia, François Bouteau, Jean Chiche, Anneliese Depoux, Maud Devès, Jérôme Gaillardet, Charlotte Halpern, Clément Paule, Marko Tocilovac

 

S’orienter

 

À la suite de trois années de recherches interdisciplinaires, le Centre des Politiques de la Terre a réécrit, raffiné et réorienté ses axes de recherches. Ces axes de recherches fondateurs – Territoires en mouvement, Vivants et sociétés, Santé planétaire, Instabilités et catastrophes et l’axe transversal Science et société (plus de détails ci-dessous) – sont devenus :

La révolution des données hybrides

Ce chantier concerne la place des données produites par la recherche sur la crise sociale et environnementale ainsi que leur traduction politique, depuis leur collecte jusqu’à leur mise en forme. 

L’enjeu des représentions

Cet axe vise à explorer les représentations de la Terre, en lien avec les pratiques scientifiques et plus largement sociales.

L’action publique et collective renouvelée par l’urgence environnementale

L’objectif de cet axe questionne la mise en politique de l’environnement et des débats qui concernent sa transformation à différentes échelles.

Une conception de la santé dans l’Anthropocène

Ce quatrième défi consiste à penser ensemble santé humaine, santé animale et état de la planète, dans la lignée de nouvelles approches systémiques comme One Health ou la santé planétaire.

 

Détails des anciens axes de recherche

 

Territoires en mouvement invitait à travailler sur des représentations des territoires intégrant autant des dynamiques environnementales et écologiques, que sociales et politiques & qu’économiques. Les différentes approches des territoires ainsi que les croisements de données collectées à partir de l’instrumentation de territoires par “compartiments” (eaux, sols, air, biodiversité, société) permettent de mieux élucider les processus qui les relient.

Vivants et sociétés interrogerait les représentations et les pratiques relatives au Vivant – loin du Grand Partage entre Nature et Cultures, d’un naturalisme tenant à distance la vie des sociétés des vies de la nature. Il s’agissait alors de contribuer à la redéfinition des cohabitations entre les êtres vivants (humain.e.s et non-humain.e.s) dans une optique de réponse à la crise écologique et climatique.

Santé planétaire étudiait les impacts sanitaires des grands bouleversements environnementaux (malnutrition consécutive aux sécheresses ou inondations, contaminations chimiques, nouvelles maladies infectieuses, stress lié à des évènements extrêmes, etc.) avec une attention particulière à l’analyse des différentes réponses techniques et politiques apportées par acteurs impliqués.

Instabilités et catastrophes s’intéressait aux manières dont l’impact des activités humaines sur la Terre « menaçait » de bouleverser les équilibres environnementaux, sociaux et politiques générant ainsi des problèmes de plus en plus complexes, des instabilités de différentes natures et appelant, dès lors, à la formulation de solutions multidimensionnelles inédites.

L’axe transversal Science et société alliait ces angles et terrains de recherche. Il visait à établir de nouvelles connaissances entre sciences & citoyen.ne.s à partir des travaux réalisés au sein des quatre axes de recherche décrit ci-dessus, à inciter les différents chercheur.se.s à porter un regard réflexif sur leurs travaux et à contribuer à répondre aux enjeux démocratiques et politiques majeurs à savoir, faire émerger et promouvoir de nouvelles pratiques collaboratives entre chercheur.se.s et citoyen.ne.s (secteurs associatifs et privés, particuliers, artistes, etc.).

 

 

À (re)lire