Espace Master ILTS – conseils

Organisation du travail en général

Comment travailler à l'université

Ce n’est pas nouveau mais on ne le répètera jamais assez : suivez bien en cours afin de gagner du temps sur le travail que vous aurez à faire chez vous (cours de SQL, Perl, HTML…).

Venez en cours avec des questions bien précises (cours de terminologie et de terminotique). Non seulement vous aurez une réponse rapide et fiable de la part de vos professeurs, mais les réponses à vos questions serviront également aux autres.

Profitez des heures creuses (qui sont rares) pour commencer ou avancer un travail en cours. En effet, vous avez les ordinateurs à votre disposition, avec vos camarades vous pouvez échanger des idées et, dans le meilleur des cas, les professeurs qui sont dans les parages peuvent vous donner un coup de main (notamment pour Access). Des soucis et du travail en moins !

Même si vous avez votre propre serveur à la fac, pensez à avoir toujours sur vous votre clé USB. En effet, vous n’êtes pas à l’abri de problèmes techniques. Mieux vaut avoir sur vous les documents qui vous sont nécessaires, soit pour les cours, soit pour avoir toujours quelque chose sous la main à faire dans le cas où un cours serait annulé (base Access, traductions, nettoyage de corpus, etc).

Comment travailler à la maison

De l’organisation ! Il est indispensable de savoir vous organiser pour ne pas être débordé au dernier moment et pour pouvoir vous permettre des plages de détente. Chacun a sa façon de s’organiser : réserver les « petits » travaux pour les soirs de semaine et consacrer son week-end pour le mémoire, par exemple ou vice-versa. Bref, c’est à vous de voir mais, comme on a dû vous le répéter depuis un bon moment, mieux vaut travailler un peu mais régulièrement que pas du tout et au dernier moment !

Préparez vos traductions à la maison même si ce n’est « pas noté ». Cela ne sera que bénéfique pour vous. D’une part, vous pourrez échanger vos propositions de traduction en cours, ce qui rend le texte à traduire d’autant plus captivant, d’autre part, cela vous permet d´avoir deux visions différentes de votre texte ; il est toujours enrichissant de voir comment notre réflexion a mûri d´un jour à l’autre.

Réservez-vous des plages de détente. Même si vous aurez souvent l’impression d’être surchargé et de « n’avoir le temps de rien faire », vous pouvez vous permettre de sortir et de vous détendre… Ne vivez pas que pour ILTS !

Solidarité

Travailler en commun

N’ayez pas peur de collaborer ; les professeurs le recommandent d’ailleurs vivement. Vous pouvez, par exemple, constituer des petits groupes dont chaque membre s’occupe d’une partie d´une traduction à préparer. Vous y gagnerez en temps et en productivité. Mais, attention, si certains préfèrent travailler seuls, ce n’est pas un problème ; à chacun d’y trouver son compte

Pour travailler en commun vous avez certes la possibilité de rester dans votre salle après les cours, mais une fois les cours finis, on a rarement envie d’y rester. La meilleure solution est, bien sûr, Internet : forum, Webmail, messagerie perso, msn, autant de possibilités pour collaborer en ligne.

S’entraider

Un mot d’ordre : solidarité !

Faites-vous passer les informations (changement d’emploi du temps, exercice à préparer, absence de professeurs, etc.). Pour être au courant de tout ce qui se passe, allez régulièrement sur le Webmail et le forum.

Pour le mémoire, renseignez-vous sur le sujet choisi par les autres car il est possible que vous tombiez sur un texte pouvant intéresser l’un d’eux.

N’hésitez pas à envoyer à vos camarades les documents qui vous ont aidé à préparer une traduction.

Soutenez-vous, encouragez-vous !

Mémoire

Consultez tout d’abord cette page, vous y trouverez l’ensemble des consignes concernant le mémoire.

Domaine

Bien choisir son domaine

Le choix de votre sujet dépendra de plusieurs critères, à vous de voir lequel vous correspond le mieux :

  • Vous connaissez un expert (un proche, par exemple). Vous pouvez choisir votre sujet en fonction de son domaine d’expertise.
  • Vous êtes déjà passionné par un domaine en particulier.
  • Vous voulez que votre sujet ait un rapport direct avec votre entreprise pour être plus à l’aise avec la terminologie (attention, vous pouvez vous lasser du sujet facilement).
  • Vous pouvez choisir votre sujet en fonction de la langue source (par exemple, pour l´allemand, on privilégiera les sujets sur l’écologie)
  • Vous pouvez voir plus loin et choisir comme sujet un secteur de pointe dans lequel il y a plus de débouchés en traduction (par exemple, la sécurité informatique). Attention, il faut aussi que le sujet vous plaise un minimum.

Choisissez un domaine pour lequel vous êtes à peu près sûr de trouver un minimum de corpus. Cela vous permettra de gagner du temps et de ne pas vous décourager.

Prenez un bon départ dès le début. N’oubliez pas que vous travaillerez sur votre mémoire pendant toute l’année. Mieux vaut ne pas choisir un domaine qui vous sorte par les yeux au bout de trois mois !

Bien cibler son micro-domaine

Une fois votre domaine choisi, ciblez le plus tôt possible votre micro-domaine. Cela vous évitera de vous apercevoir en milieu d’année que vous avez fait fausse route (sujet trop large, corpus et termes hors-sujet, etc).

Comme pour le domaine, assurez-vous que vous ayez assez de corpus sur votre micro-domaine : ne choisissez pas un micro-domaine trop restreint. Vous allez vous retrouver coincé. Mieux vaut choisir un micro-domaine un peu plus large et le restreindre petit à petit au fur et à mesure que vous vous familiarisez avec votre sujet.

Expert

Ne pas tarder à chercher un expert

Essayez de vous mettre relativement tôt à la recherche d’un expert. Il peut, en effet, vous aider pour la première étape du mémoire, à savoir la recherche de corpus.

L’idéal est d’avoir un expert français et un autre dans la langue source de votre mémoire. Toutefois, il y a de grandes chances que votre expert ait l’habitude de travailler en anglais, ce qui est un avantage non négligeable pour les mémoires anglais/français.

Maintenir une relation privilégiée avec lui

Il est enrichissant de pouvoir rencontrer son expert au moins une fois. Dans la mesure du possible, faites-le. Même si vous n´avez pas encore de questions précises, écouter un expert parler de son domaine de spécialité est captivant et vous facilitera la compréhension de votre sujet.

Essayez d’échanger régulièrement des mails avec votre expert. Tenez-le au courant de l’avancement de votre mémoire.

Les experts sont souvent très occupés. N’hésitez toutefois pas à les relancer, cela en vaut la peine.

Comment prendre un bon départ ?

Recherche documentaire

Domaine et sujet choisis, ouvrez vos yeux et vos oreilles ! Recherchez, dans un premier temps, tous types de documents en relation avec votre sujet. Si vous tombez sur des textes qui sont des articles de vulgarisation pure, conservez-les quand même. Vous en aurez besoin pour vous familiariser avec le domaine et pour comprendre les axes principaux.

Vous trouverez des textes de vulgarisation sur Internet, bien sûr, mais pensez également aux journaux, magazines, voire même aux émissions télé (« C’est pas sorcier ! »).

Le cours de recherche documentaire va vous permettre de faire le point sur les techniques de recherche sur Internet, notamment par les opérateurs booléens (AND, OR, SAUF). Vous découvrirez les techniques de classement de documents en bibliothèque et sur Internet selon le type de document.

Très important : notez toutes les recherches que vous faites le plus précisément possible (n’oubliez pas l’URL pour les textes sur Internet). Vous devrez rédiger un protocole de recherche documentaire et il sera difficile de vous souvenir précisément des recherches que vous avez effectuées en début d’année.

Constitution du corpus

Lorsque vous retenez des textes qui feront partie de votre corpus, pensez à noter tout de suite les références qui vous sont demandées dans la base Access. En effet, cette tâche est fastidieuse ; mieux vaut l’accomplir régulièrement, à «petite dose», plutôt que plus tard dans l’année, en même temps que le travail terminologique.

Pensez à nettoyer régulièrement les textes dont vous êtes sûr qu’ils appartiennent à votre corpus. Cette tâche est, en effet, aussi fastidieuse que celle du point précédent.

Dès que vous trouvez un texte qui fera certainement partie de votre corpus, n’oubliez pas de le convertir au format .txt afin de pouvoir effectuer très vite une analyse de concordancier efficace, sous Textstat, par exemple.

Remplissage de la base

Même si, en début d´année, vous êtes perdu, terminologiquement parlant, vous pouvez quand même commencer à remplir la base : le formulaire source et les contextes seront les premiers champs que l’on vous demandera de remplir. Profitez-en ! Ce n’est pas ce qu’il y a de plus difficile à remplir ! Autant que cela soit réglé (en grande partie) en début d’année.

Il est normal que vous procédiez à tâtons pour remplir la base. Ne cherchez pas à faire quelque chose de parfait dès le début. Jetez, au contraire, toutes vos idées, comme elles viennent. Il se sera toujours temps de modifier vos données.

En début d’année, ce que l’on vous demandera vous paraîtra « flou ». Mais au fur et à mesure, cela deviendra plus clair.

L’apprentissage en entreprise

Faire le bon choix

Vous allez passer dix mois à alterner université et entreprise, et deux mois à temps complet en entreprise. Le choix de votre lieu d’apprentissage s’avère donc déterminant.

L’idéal serait de combiner les 3 aspects suivants :

  • Trouver une entreprise dont l’activité vous plaise (ne choisissez pas de faire de la terminologie si c’est la rédaction technique qui vous passionne !).
  • Trouver une entreprise dont l’ activité vous apporte une expérience enrichissante (c’est l’occasion où jamais d’étoffer votre CV en fin d´année).
  • Trouver une entreprise dont l’activité présente de bons débouchés (Par exemple, le traitement automatique des langues présente moins de débouchés que la traduction ; si vous ne savez pas encore quelle voie vous allez prendre après le Master, privilégiez plutôt la traduction…).

Faites au mieux pour trouver le juste équilibre entre ces trois points. Mais ne vous inquiétez pas, quelle que soit votre entreprise, l’expérience que vous aurez acquise pendant cette année séduira sans aucun doute vos futurs employeurs.

Candidature

Vous serez guidés et conseillés en début d’année pour rédiger votre CV et votre lettre de motivation. Tirez profit au maximum de ces précieux conseils.

Préparez vos entretiens, adaptez-les selon l´entreprise que vous allez rencontrer. Là, encore, vous serez guidés.

La vie en entreprise

Communication : indispensable pour profiter au mieux de votre apprentissage

Afin de profiter au maximum de votre année en entreprise, essayez, dans la mesure du possible, de bien communiquer au sein de votre entreprise, que cela soit avec votre maître d’apprentissage, responsable ou collègues. Cela vous permettra de découvrir les «ficelles» du métier, de réorienter vos tâches mais également de vous sentir à l’aise dans une nouvelle structure.

Tenir un carnet de bord

Pensez à noter toutes les tâches que vous réalisez en entreprise : type d’activité, domaine, type de document, langues de travail, temps passé, etc. Il est important de pouvoir faire un bilan en fin d’année afin de récapituler ce que l’on a appris et ce à quoi on s’est exercé. L’année passe vite et en juin, il est probable que vous ne vous souviendrez plus de ce que vous avez fait en novembre.

Faire valoir ses droits

En tant qu’apprenti, vous avez les mêmes droits qu’un salarié (5 semaines de congés payés, RTT, tickets restaurant, remboursement de la moitié de la carte de transport, etc). Si vous avez le moindre problème avec votre entreprise, n’hésitez pas à en parler à la responsable des relations université-entreprises Sabina Schuster

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