Quand :
6 mars 2024 @ 10 h 30 min – 12 h 30 min
2024-03-06T10:30:00+01:00
2024-03-06T12:30:00+01:00
Où :
Modalité webinaire uniquement
HANDICAP &  AGENTS ÉPISTÉMIQUES DE LA RECHERCHE @ Modalité webinaire uniquement

 

Agathe CAMUS, post-doctorante en philosophie, projet EPIPHINORE n° ANR-20-CE36-0007-01, SPHERE UMR 7219, Université Paris Cité/CNRS

TITRE DE LA COMMUNICATION : « Maladies chroniques et situations de handicap : pertinence et légitimité d’une approche transversale ».

« Il s’agit d’aborder la question de la pertinence d’une approche transversale de la maladie chronique et du handicap à partir d’exemples tirés de ses recherches récentes sur l’aspiration à vivre une vie « normale » dans le contexte de la maladie chronique et de la multimorbidité (projet ANR EPIPHINORE), mais aussi les questions de position et de légitimité du chercheur que pose selon elle une telle approche. »

&

Marie BOENO, Doctorante en Histoire et Philosophie des Sciences – SPHERE (UMR 7219), ED 623 « Savoirs, Sciences, Éducation ».

TITRE DE LA COMMUNICATION : « Le paradigme émancipatoire de Mike Oliver : une injonction politique au détriment des exigences épistémologiques ? »

« Recherches participatives » ou « recherches-action » au sein desquelles la participation des personnes handicapées devient une condition sine qua non des recherches dans le champ des handicaps. Relèvent-elles d’une injonction politique, éthique ou véritablement épistémologique ? Il est souvent difficile de le déterminer. Empiriquement, les conditions matérielles de production de la recherche et les relations sociales dans le cadre deco-construction des savoirs sont rarement déterminées. Théoriquement, les cadres épistémologiques sont confus ou sont inappropriés. Le paradigme émancipatoire que Mike Oliver soutient est explicitement une posture  politique : « the personal is political ». Au détriment de l’objectivité scientifique, il s’agit de passer d’une recherche qu’il juge aliénante, violente, oppressante pour les personnes handicapées à une recherche engagée dite « partisane ». D’un paradigme épistémologique « individualiste » et « fondationnaliste » à un paradigme dit « émancipatoire » sous-tendu par une approche sociale du handicap. Dans cette communication, nous exposerons les principes du paradigme émancipatoire de Mike Oliver. Ensuite, nous discuterons à la fois de sa valeur heuristique et des risques épistémologiques et éthiques qu’il présente. Enfin, nous conclurons en exposant l’état de nos recherches : fonder le paradigme émancipatoire sur une proposition d’épistémologie renouvelée, qualifiée de vertueuse. »

Michael Oliver, Understanding Disability: From Theory to Practice, Second editon (Houndmills, Basingstoke, Hampshire [England]: Palgrave Macmillan, 2009).

 

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