Musée d’Histoire de la Médecine

Après des travaux de rénovation et une ouverture à tous publics en 1994, le Musée d’Histoire de la Médecine a trouvé sa place parmi les nombreux musées parisiens et jouit d’une renommée internationale.

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Jacques Gondoin avait prévu une « salle des instruments  » dans ses plans du Collège de Chirurgie. C’est en quelque sorte l’esquisse de l’actuel musée, même si la question d’un musée ne sera sérieusement discutée qu’au début du XXe siècle. Le Pr Mouquin, nommé à la Chaire d’histoire de la médecine en 1951, fera réellement avancer les choses avec le soutien du Doyen Binet. Le musée sera dans un premier temps réservé aux professeurs et étudiants de la Faculté.
L’origine des collections, la fameuse « salle des instruments », explique la place importante consacrée aux instruments de chirurgie (XVIe s. – fin XIXe s.), bien que d’autres spécialités soient aussi représentées, comme la gynécologie-obstétrique, l’anesthésie ou encore la dentisterie.
Parmi les objets phares, on découvre le bistouri de Félix, chirurgien qui opéra Louis XIV de sa fistule anale le 18  novembre 1686. Cette opération a permis un changement radical de l’image et du statut de la corporation des chirurgiens. La fistule est même devenue à la mode ! Autre objet important, la trousse d’Antommarchi, un ensemble de scalpels ayant servi pour l’autopsie de Napoléon Ier à Sainte-Hélène. C’est le Dr Antommarchi lui-même qui a donné la trousse au Doyen  Orfila, qui, à son tour, l’a léguée au musée. Y  est également exposé le lithotripteur Jean de Civiale, premier instrument pour broyer, puis extraire une pierre de la vessie, calcul vésical, sans ouverture chirurgicale ; le début de la spécialité d’urologie.

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