L’UFR Lettres, Art et Cinéma s’associe au prix du roman étudiant France Culture et propose une rencontre avec l’une des écrivaine sélectionnée, Agnès Desarthe.

Traductrice de l’anglais, Agnès Desarthe a reçu en 2007 pour Les Papiers de Puttermesser de Cynthia Ozick le prix Maurice-Edgar Coindreau et le prix Laure-Bataillon. Romancière, outre de nombreux ouvrages pour la jeunesse, elle a publié notamment : Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Dans la nuit brune (prix Renaudot des lycéens 2010) ou encore Une partie de chasse. En 2015, Ce cœur changeant a remporté le Prix Littéraire du Monde.

© Céline Nieszawer/Leextra/Editions de l’Olivier

Lancé il y a 11 ans par France Culture et Télérama avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du Centre national du Livre, le Prix du Roman des étudiants récompense chaque année un roman écrit en langue française issu de la rentrée littéraire de septembre, élu par un jury exclusivement étudiant. Le lauréat ou la lauréate sera connue mi-décembre.

Au sein même des universités, les auteurs vont rencontrer les étudiants jurés d’octobre à début décembre via un tour de France inédit, avec la précieuse et indispensable collaboration des enseignants, des bibliothèques universitaires, des services culturels, qui s’engagent sur le prix.

Ne manquez pas l’entretien avec Agnès Desarthe autour de son ouvrage Le Château des Rentiers, animé par les étudiantes et étudiants de l’UFR LAC et leur enseignante référente, Lise Wajeman,  le mercredi 29 novembre à 18h au campus des Grands Moulins (salle 580F, bâtiment Halle aux farines). La rencontre est ouverte à toutes et à tous !

 

 

 

 

 

 

 

Le Château des Rentiers (éditions de l’Olivier, parution en août 2023)
Le Château des Rentiers, c’est le nom de la rue dans laquelle les grands parents d’Agnes, juifs immigrés de Bessarabie, ont passé leurs vieux jours, sur le même palier que leurs amis, eux aussi rescapés des camps de la mort. Pas vraiment un chateau donc, pas vraiment de rente non plus. Sinon celle des souvenirs.
Il a suffi que la vieille Tsila visite Agnès en rêve, pour que d’autres pans de mémoire se détachent d’un drôle de glacier, contrariant – le temps d’un livre au moins – l’adage selon lequel « l’histoire de la Shoah serait une histoire racontée à des sourds par des muets ».
Agnès Desarthe écrit un livre libre et émouvant sur le temps qui passe et notre possibilité de désirer vivre vieux.

Marie Richeux – Productrice de l’émission Le Book Club sur France Culture

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