Comme dans tout domaine, il ne faut ni diaboliser ni sous-estimer l’IA. Dans une tribune au « Monde », des membres de l’Association française des formations universitaires aux métiers de la traduction, dont Nicolas Froeliger, professeur à l’UFR EILA, expliquent pourquoi ils croient toujours à l’avenir de leur profession.

Mais pourquoi veux-tu faire une formation en traduction ? Avec la traduction automatique, et maintenant ChatGPT, tu ne trouveras jamais de travail… » C’est une remarque que beaucoup de nos étudiants entendent, souvent venue de leurs parents. Dans la presse, sur les réseaux sociaux, partout prolifèrent les messages alarmistes sur l’obsolescence programmée de la profession de traducteur. Il nous paraît indispensable d’y répondre, sans verser dans le déni de réalité ni prétendre avoir toutes les réponses. En rappelant un certain nombre de faits, loin des prédictions millénaristes : l’intelligence artificielle (IA) n’est ni le nouveau représentant de Satan sur terre ni la solution à l’intégralité des problèmes qu’affronte aujourd’hui l’humanité. […]

 

Tribune publiée le 10/09/2024 dans Le Monde par l’Association française des formations universitaires aux métiers de la traduction (AFFUMT), dont le vice président et ancien président est Nicolas Froeliger, professeur, ancien traducteur professionnel et co-responsable du master Industrie de la langue et traduction spécialisée (ILTS)

 

 

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