Quand :
25 septembre 2021 @ 18 h 00 min – 20 h 00 min
2021-09-25T18:00:00+02:00
2021-09-25T20:00:00+02:00
Où :
Bétonsalon - Centre d'art et de recherche
9 esplanade Pierre Vidal-Naquet 75013 Paris
HYPHEN #1 (Économies féministes en milieu carcéral) @ Bétonsalon - Centre d'art et de recherche

HYPHEN #1 est un projet conçu par Julie Ramage, artiste visuelle et chercheuse associée au laboratoire CERILAC, en collaboration avec les femmes détenues de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, et en partenariat avec la Faculté Sociétés & Humanités, le CERILAC et la Cité du genre.

Table ronde avec Sara Ouhaddou, Gaëlle Renaudin, Bénédicte Ledru, Hélène Périvier, Marina Ledrein, Julie Ramage.

Un projet conçu par Julie Ramage, mené en collaboration avec les femmes détenues de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis : Farah, Mimi, S.B., Gitane, Lola, Mamie Sexy, Anne Vanderstein et Kitty.

Au sein de la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis, de grandes entreprises de l’industrie du luxe sous-traitent des productions liées au textile et à la maroquinerie. Les travailleuses de ces ateliers ont ainsi mis en place un réseau souter¬rain d’échange basé sur leurs instruments de production et les compétences acquises pendant leur temps de travail afin de réparer leurs propres vêtements usagés. La mise en place de ces économies circulaires, réseaux de solidarité tolérés par l’administration pénitentiaire, croise ainsi l’histoire des gestes du tissage, du tressage et du tricot : activités traditionnellement associées à la féminité et qui selon Silvia Federici ont basculé dans la sphère du travail domestique non rémunéré pendant la transition vers le capitalisme. L’histoire des luttes féministes contre cette oppression économique se nourrit de réappropriations de ces pratiques, des sorcières aux eco-féministes d’aujourd’hui.

En partenariat avec : Faculté Sociétés & Humanités, Cité du Genre, laboratoire CERILAC, SPIP 91, DRAC IDF, DISP, Cité internationale des arts de Paris, Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, Ateliers Médicis, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, laboratoire PHARE de l’Université Panthéon-Sorbonne,

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