Colette Fadel, lauréate de la Médaille de l’engagement de l’Université Paris Cité

Semaine de la santé planétaire

 

Après avoir effectué la première partie de sa carrière professionnelle dans le secteur privé, Colette Fadel intègre la Fonction publique dans les années 2000, d’abord en tant qu’enseignante dans le secondaire puis en tant que responsable de Formations tout au long de la vie au sein du Conseil régional de Bretagne. En septembre 2014, elle rejoint l’Université Paris 8 où elle exerce en tant qu’Ingénieure de formation à la Formation continue, puis responsable du pôle enseignants au sein de la Direction des ressources humaines et enfin, Directrice des ressources humaines adjointe.

En juillet 2018, Colette Fadel rejoint la Direction des ressources humaines de l’Université Paris Descartes en tant que Directrice des ressources humaines adjointe, aux côtés de Gabrielle Fadiga. Elle rejoint en 2020 la toute nouvelle direction de la Faculté des Sciences où elle occupe successivement les postes de Directrice générale déléguée adjointe puis de Directrice générale déléguée. Depuis mai 2024, elle travaille auprès du Directeur Général des Services en tant que cheffe de projet sur la conférence sociale.

Entretien

Que représente pour vous cette médaille de l’engagement de l’Université Paris Cité ?

Cette médaille est une belle manière de clore ma carrière professionnelle. C’est une sorte de reconnaissance de mon investissement, notamment dans la création de la Faculté des Sciences. Lorsque nous avons commencé, nous n’étions que trois : l’assistante de direction, le doyen Alain Zider et moi-même. Les vice-doyens n’avaient pas encore été tous nommés. Le nouvel échelon que sont les facultés représentait un défi passionnant, tout était à créer.
Je suis heureuse d’avoir pu un peu contribuer, à travers la Faculté à la construction de l’Université Paris Cité telle qu’elle est devenue aujourd’hui, cinq ans après sa création.
Précédemment à cela et en amont de cette fusion, on l’a oublié depuis, mais la préparation de la fusion des deux universités Paris Descartes et Paris Diderot, en 2019, a été également un gros travail qui a beaucoup sollicité toutes les équipes.
Aujourd’hui, je termine ma carrière sur une autre belle mission, la conférence sociale.

Qu’appréciez-vous particulièrement dans le travail au sein de l’université, et de l’Université Paris Cité en particulier ?

Je suis arrivée dans le public par goût du service public. On a le sentiment de servir à quelque chose, il y a du sens. Sur les différents postes administratifs que j’ai occupés, j’ai souvent été cheffe de projet ce qui m’a permis de mettre en place des processus, des cadres et des dispositifs en fonction des divers besoins et de l’évolution des structures. J’apprécie cette latitude et cette ouverture qu’offre l’université. Pour moi, les universités sont des petits villages : on y rencontre tous les corps de métiers, de l’enseignement à la recherche, en passant par l’administratif, la logistique ou les services de santé ! Je suis particulièrement admirative de tout ce qui touche à la recherche et j’ai adoré rencontrer et côtoyer les chercheurs au quotidien, d’abord à l’Université Paris Descartes puis à l’Université Paris Cité.

Quels ont été les moments les plus marquants de votre carrière ?

Le moment le plus marquant de ma carrière au sein de l’université, le plus grand défi et sans doute ce qui restera comme un beau souvenir, c’est d’avoir créé la Faculté des sciences. Plus récemment, le lancement de la conférence sociale, auquel j’ai activement participé à la demande du Directeur Général des services, est également une belle aventure. La première phase vient de s’achever et nous entamons la seconde. Je vais pouvoir passer la main l’esprit tranquille, avec le sentiment d’avoir posé des fondations solides.

Des projets pour la suite ?

Je prendrai ma retraite dans quelque mois et j’en suis ravie !