Le 26 mai dernier, les étudiants et étudiantes de l’U.E Culture Biologique Numérique ont présenté en live et par groupe, le fruit de leur travail de toute une année : du cloporte à la respiration sous l’eau en passant par les champignons… Pour nous, ils reviennent sur leur année et son point d’orgue à travers cet évènement : le Biotalk Festival.
L’U.E CBioNum proposée aux étudiants et étudiantes de première et deuxième années de Licence « Sciences de la Vie » est composée de cinq cours théoriques, puis de séances en autonomie. Ils et elles doivent travailler par groupe sur un sujet au choix, parmi une liste de thématiques imposées.
Cette année le choix portait sur :
- Les cloportes
- Les champignons parasitant le blé
- Les fonctions du sang chez l’être humain
- La respiration sous l’eau
« Ce travail ressemblait un peu aux TPE du lycée, mais en moins encadré. Néanmoins, tout est fait pour nous tirer vers le haut », explique Eileen Buckle, étudiante de L1.
Un événement entièrement conçu et organisé par les étudiants et étudiantes
Le Biotalk Festival était cette année diffusée en live sur Twitch en raison de la crise sanitaire.
« C’était un peu stressant de se dire que des professeurs peut-être spécialistes de notre sujet allaient nous écouter », confie Yasmine Belkhadja.
Tout au long de l’année, les groupes de travail élaborent leur projet en effectuant des recherches tout en mobilisant leurs connaissances acquises dans les autres matières. Il s’agit aussi de se prêter au jeu de la vulgarisation scientifique puisque lors de cet évènement de fin de l’année, il s’agit bien de « faire le show » devant un public hétéroclite. Il faut donc se familiariser à la scène et à l’univers audiovisuel car c’est la présentation et la prestation qui sont notées.
En plus de travailler sur leur sujet respectif, les équipes ont dû chacune organiser leur Biotalk Festival et se charger de la communication de l’événement.
Une expérience formatrice
« Nous avons eu de la chance car notre promotion est composée d’élèves aux profils vraiment différents mais complémentaires : certains ont fait du théâtre, d’autres sont doués en dessins, d’autres maitrisent le montage… », explique Inamullah Mougamadaou. « Même si c’était vraiment compliqué de travailler à 14, c’est aussi cette dynamique de groupe qui nous a portée », ajoute Thomas Gaspar.
Bien qu’il s’agisse d’un travail en total autonomie, les étudiants ont pu bénéficier de l’aide d’intervenants : journalistes scientifiques, dessinateurs ou encore professionnels de l’audiovisuel ainsi que du soutien de leurs professeurs.
« Cette U.E était une expérience très enrichissante où nous avons tous acquis des compétences professionnelles et des qualité humaines comme la prise d’initiative, la gestion de l’organisation, la direction artistique, l’écoute ou encore le fait de se remettre en question », se réjouit Louise Mery. « En plus, nous avons eu cette chance, pendant la crise sanitaire, de pouvoir nous retrouver et ainsi maintenir des liens forts », ajoute sa camarade Maely Victorin.
Finalement, après 2h de live, tout le monde est soulagé et se retrouve autour d’un même constat : « Nous nous sommes donnés à 100% mais nous avons manqué de temps avec la préparation des partiels… ».
Mais désormais, tous et toutes peuvent enfin envisager les vacances sereinement.
À lire aussi
Kristel Chanard reçoit la médaille de bronze du CNRS
Kristel Chanard, géophysicienne de l’IGN dans l’équipe de géodésie de l’IPGP, est médaillée de bronze 2024 du CNRS. La médaille de bronze récompense les premiers travaux consacrant des chercheurs et des chercheuses spécialistes de leur domaine. Cette distinction...
Vers une meilleure compréhension des cancers hématologiques associés à la grossesse
Les équipes des départements d’hématologie clinique et biologique, de gynécologie obstétrique, de pharmacovigilance, de réanimation médicale, d’infectiologie, ainsi que de l’unité de recherche clinique de l’hôpital Cochin-Port Royal AP-HP, de l’université Paris Cité,...
Dépression : un dysfonctionnement de certains neurones de l’amygdale serait à l’origine de la perception négative de l’environnement
La dépression se caractérise, entre autres, par une tendance à percevoir de façon excessivement négative les stimuli sensoriels et les situations de la vie quotidienne. Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec des psychiatres du GHU Paris...
Ma Thèse en 180s : Prolongation des inscriptions jusqu’au 30 octobre soir
Les inscriptions au concours sont prolongées jusqu’au 30 octobre au soir !