Après cing longues années de travail et d’entrainement, Prunelle, étudiante en master de Psychologie est devenue la première ceinture noire de karaté de l’Université Paris Cité.

Prunelle, étudiante et sportive de haut niveau, à l’entrainement sur le dojo du complexe sportif Sophie Germain.

Notre étudiante en Master 2 de Psychologie a choisi le karaté pour développer la maîtrise de son corps et de son esprit dans un environnement convivial. 

La maîtrise du corps et de l’esprit…

Arrivée un peu par hasard dans le monde du karaté lorsqu’elle était en Terminal, Prunelle s’est tout de suite passionnée pour cette discipline :  « Après le lycée, je souhaitais vraiment continuer le karaté à l’université. Cette discipline m’aide à faire le vide complet dans mon esprit et à me concentrer sur les coups de poing que je donne. C’est un sport qui défoule !  » Les poings, les coudes, les doigts, les pieds ou encore les genoux, le karatéka peut utiliser tout son corps. La maîtrise parfaite de toutes ces techniques de combat a permis à Prunelle d’obtenir sa ceinture noire : « Pour devenir ceinture noire, il faut pratiquer le karaté depuis au moins 3 ans et être ceinture marron. Il faut également maîtriser les katas qui permettent d’obtenir nos différents grades. Ils sont au départ bien plus importants que les combats. Il s’agit d’un enchaînement de différentes techniques qui simule un combat réel. C’est une chorégraphie de combat qui va permettre de travailler les postures, les gestes et les techniques dans des situations données ».

Outre les techniques de combat, le karaté inculque des valeurs humaines fondamentales. Le karaté devient alors bien plus qu’un simple sport de combat, c’est également un art de vivre qui tend vers la maîtrise du corps et de l’esprit. « On nous apprend le respect, la rigueur et l’importance de la méditation. Nous commençons et nous finissons toujours nos séances avec le cérémonial du salut, en signe de respect, envers le « senseï » (professeur en japonais) » 

…Dans un environnement convivial

Jusqu’à la ceinture marron, c’est le « senseï » du dojo (lieu où l’on étudie le karaté) qui donne les ceintures à ses étudiants. On obtient ensuite la ceinture noire devant un jury de la fédération française de karaté. « L’idée de passer ceinture noire ne m’avait pas du tout traversé l’esprit » avoue Prunelle, et elle ajoute : « C’est mon professeur de karaté, Antoine Roulois, qui m’a encouragée à passer l’examen de ceinture noire. Il est un véritable soutien pour moi et les autres étudiants. Il fait en sorte qu’il y ait une vraie cohésion de groupe et c’est ce qui nous aide à évoluer » raconte Prunelle. De plus, la pratique d’un sport à l’université a permis à notre étudiante de rencontrer d’autres étudiants venant de différents parcours et de se faire des amis. 
« Beaucoup de nouveaux étudiants s’inscrivent au karaté chaque année ce qui permet de voir de nouvelles têtes. Néanmoins il reste toujours un noyau dur très soudé ».

Et que reste t-il a notre karatéka après avoir obtenu sa ceinture noire ? Elle nous répond : « Ce n’est que le début ! Je compte bien continuer à faire du karaté et m’améliorer encore. Je n’en suis qu’au premier « dan » (grade) et il y en a dix au total alors la barre est encore haute ! »

LES 9 VERTUS DU KARATÉKA :
  • L’ HONNEUR : MEIYO
  • LA FIDÉLITÉ : CHIJITSU
  • LE RESPECT : SONCHOO
  • LE CONTRÔLE DE SOI : SEIGYO
  • LA DROITURE : TADASHI OU SEI
  • LA MODESTIE ET L HUMILITÉ : KEN
  • LE COURAGE : YUUKI ET OU YUUKAN
  • LA SINCÉRITÉ : SEIJITSU OU MAKOTO
  • LA BONTÉ ET LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU

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