Directrice de Recherche au CNRS et responsable de l’équipe « Régulation épigénétique de l’organisation du génome » à l’Institut Jacques Monod (CNRS / Université Paris Cité), Sandra Duharcourt est lauréate de la médaille d’argent 2022 du CNRS.

© Sandra Duharcourt

La médaille d’argent du CNRS distingue des chercheurs et des chercheuses pour l’originalité, la qualité et l’importance de leurs travaux, reconnus sur le plan national et international.

Après une thèse à Sorbonne Université et un post-doctorat au Fred Hutchinson Cancer Research Center (Seattle, USA), Sandra DUHARCOURT devient chercheure au CNRS et établit son groupe de recherche à l’Institut Jacques Monod en 2011. Directrice de Recherche au CNRS et responsable de l’équipe « Régulation épigénétique de l’organisation du génome » à l’Institut Jacques Monod (CNRS / Université Paris Cité), son équipe s’intéresse aux principes fondamentaux qui contrôlent la stabilité du génome chez les eucaryotes, et étudie un processus remarquable d’élimination d’ADN programmée au cours du développement chez l’eucaryote unicellulaire Paramecium. Les objectifs de son équipe sont d’identifier l’ensemble des séquences éliminées et de décrire leurs trajectoires évolutives ; de comprendre les mécanismes contrôlant l’élimination d’ADN dans le contexte de la chromatine, et d’identifier les fonctions associées à cette réorganisation massive du génome.

 « Je suis très heureux que cette distinction reconnaisse la très grande qualité des travaux de Sandra Duharcourt chez la paramécie sur les réarrangements programmés du génome et leur régulation épigénétique par des ARN non codants. Ses travaux permettent de mieux comprendre les principes fondamentaux qui gouvernent la structure des chromosomes et la stabilité génétique chez les eucaryotes. » a déclaré Michel Werner, Directeur de l’Institut.

 

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