Tylla Levacher, étudiante en deuxième année de Licence STAPS et sportive de haut niveau en karaté, a disputé ses premiers jeux universitaires européens à Łódź en Pologne, et a ramené la médaille de bronze ! Pour nous, elle revient sur le déroulé de cette compétition unique et nous partage ses ambitions universitaires et sportives.
© Tylla Levacher
Tylla a commencé le karaté à l’âge de 5 ans à l’AASS Karaté Sarcelles, un club de haut niveau qui entraîne plusieurs champions d’Europe et champions du Monde.
Une compétition riche en rebondissements
Les jeux universitaires européens se sont déroulés sur cinq jours :
Mardi, Tylla a récupéré son accréditation pour la compétition. Mercredi matin, les sportifs étaient invités à se peser. Le jeudi, la compétition a débuté. « Puisque je ne combattais que le vendredi, j’ai regardé et comme à chaque compétition, c’est toujours cool de voir le gymnase et de s’acclimater au lieu. » À 11h, l’étudiante a disputé son premier combat. Après trois rencontres, Tylla a perdu en quart de finale avant d’être repêchée et invitée à combattre à 18h. « C’était très long d’attendre toute la journée pour les repêchages… » commente l’étudiante qui a finalement remporté cet ultime duel ! Vendredi, elle fut donc invitée à la cérémonie des podiums.
« J’ai bien aimé l’ambiance, c’était différent des compétitions classiques puisque tous les sports étaient représentés. J’ai trouvé dommage de ne pas avoir eu le temps d’aller voir d’autres sports », confie la jeune femme.
Un parcours tout tracé et engagé dans l’activité physique adaptée
Tylla est actuellement championne de France des moins de 21 ans (U21) et troisième chez les seniors de moins de 55 kg. Elle est officiellement sélectionnée pour les Championnats du Monde Jeunes qui se dérouleront fin octobre à Konya en Turquie.
« J’ai la chance d’être dans une faculté qui est très bienveillante avec les sportifs de haut niveau. La référente des sportifs de haut niveau, Madame Pacquelin, m’a beaucoup aidée sur le déroulé de mes examens et a réussi à mettre en place des sessions dérogatoires quand je ne pouvais pas être présente à cause de stage ou de compétition. Cela me permet de mieux réussir à concilier sport et études ».
L’étudiante souhaite finir sa licence parcours Activité Physique Adaptée-Santé (APAS) pour devenir par la suite enseignante en activité physique adaptée. Sportivement parlant, ses objectifs sont de devenir championne d’Europe puis championne du Monde !
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