1 rue Lacretelle
75015 Paris
De janvier à juin 2022, le photographe Mirza Duraković a suivi le quotidien de la communauté étudiante et des personnels de l’UFR STAPS. De cours pratiques en cours théoriques, d’examens en TD, du BDE aux salles de sport, il a cherché à observer la vie à l’université à travers leurs yeux. Il y a découvert une camaraderie, une sensibilité, une bienveillance, un esprit d’ouverture et un dynamisme uniques.
© Mirza Duraković
Depuis la rentrée universitaire 2021, le mouvement « STAPS oubliés » a multiplié les actions dans plusieurs villes en France pour dénoncer la faiblesse des moyens consacrés à un cursus qui a vu ses effectifs doubler en dix ans. Le déficit d’enseignants est chronique et les infrastructures sont insuffisantes. « Depuis la rentrée de septembre, la situation des UFR STAPS n’a jamais été aussi alarmante », décrit l’Association Nationale des Étudiants en STAPS dans un article du Monde daté du 12 octobre 2021. « Alors qu’un retour en présentiel est enfin possible, les amphithéâtres et les infrastructures sportives vieillissantes ne permettent pas un accueil sécurisé » et par manque de moyens, de nombreux étudiants ne peuvent pas suivre leur formation « dans des conditions décentes ».
Le mot du photographe
Le jargon universitaire regorge de sigles et d’acronymes. Parmi eux, « STAPS » désigne les Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, une formation pluridisciplinaire qui vise à développer des connaissances et des compétences approfondies dans les dimensions techniques, institutionnelles et scientifiques des activités physiques et sportives.
Acronyme à cinq lettres qui sonne comme le rebond d’un ballon de basket sur le parquet d’un gymnase, le smash d’une volleyeuse, la chute d’un judoka ou le plaquage d’une joueuse de rugby, STAPS est la seule formation universitaire qui conjugue de manière obligatoire le développement physique de l’étudiant à celui de son intellect. Cette singularité précieuse a toutefois un prix : victime de son succès, la filière demeure chaque année une formation où l’accueil reste en tension.
À l’approche des Jeux Olympiques de 2024 à Paris, la situation des étudiantes et des étudiants en STAPS met en lumière la nécessité d’améliorer les conditions d’études des sciences et techniques du sport en France. Ce projet est ma modeste contribution à cette cause, conclut Mirza Duraković.
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