Azadeh Kian, sociologue franco-iranienne et enseignante-chercheure à l’université Paris Cité, nous éclaire sur les risques encourus par Ahoo Daryaei, une étudiante de l’université Azad de Téhéran arrêtée après une manifestation de protestation symbolique. Daryaei, nouvelle figure emblématique du mouvement « Femme, vie, liberté », incarne la résistance des femmes iraniennes contre les restrictions imposées par le régime islamique.

Dans un article intitulé « En Iran, l’acte de défi d’une étudiante face aux gardiens de la révolution » de Julie Connan, publié dans La Croix, le 4 novembre, Azadeh Kian, professeure de sociologie et spécialiste du Moyen-Orient, s’exprime sur l’impact de l’acte courageux d’Ahoo Daryaei, 30 ans, étudiante de littérature française à l’université Azad de Téhéran. 

Après avoir été agressée par des miliciens des Gardiens de la révolution pour son refus de porter le voile, Daryaei a choisi de se dévêtir en plein campus de son université, revendiquant ainsi sa liberté. Son acte, dont les vidéos ont été largement partagées dans les médias et sur les réseaux sociaux, a rapidement fait d’elle une nouvelle icône du mouvement « Femme, vie, liberté » créé suite au décès de Mahsa Amini, elle-même victime de répression policière.

 

« La lutte pour la liberté de beaucoup d’iraniennes passe par leur corps sous différentes formes. Daryaei ne faisait pas exception, et son acte a inspiré un grand nombre de jeunes femmes. Elle n’est pas seule dans ce combat », explique Azadeh Kian.

 

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