C’est avec une immense fierté que nous saluons aujourd’hui les 11 lauréates et lauréats UPCité des Prix solennels de thèse de la Chancellerie des universités de Paris, figures emblématiques de la recherche scientifique et médicale.

« Ces jeunes chercheuses et chercheurs ont mené des travaux remarquables qui illustrent non seulement leur expertise, mais aussi l’excellence et la diversité de la recherche à l’université Paris Cité. Leur réussite est une fierté pour notre université et témoigne de l’engagement et du talent qui caractérisent notre communauté scientifique. » s’accordent à dire Anne-Paule Roqueplo, vice-présidente recherche et Raphaël Porcher, directeur du Collège des écoles doctorales de l’université Paris Cité.

Dans des domaines aussi variés que la médecine, les sciences, la pharmacie, le droit, l’astronomie, la biologie, la cancérologie, l’ophtalmologie et la microbiologie, nos 11 lauréates et lauréats ont abordé des problématiques d’envergure internationale.

Flora Blangis, par exemple, a conduit des travaux d’une grande importance sur la maltraitance physique infantile, sous la direction des Prs Martin Chalumeau et Elise Launay (Université de Nantes). Sa recherche a permis de faire avancer nos connaissances sur l’épidémiologie de ce phénomène, avec des implications significatives pour la prévention et l’intervention.

Dans le domaine des sciences, Achrène Dyrek a repoussé les frontières de la recherche en astronomie en étudiant l’atmosphère des exoplanètes grâce au James Webb Space Telescope. Ce travail, dirigé par Pierre-Olivier Lagage, ouvre de nouvelles perspectives sur la compréhension des environnements habités au-delà de notre système solaire.

Les chercheurs en pharmacie ont également fait des avancées majeures. Floriane Eshak, sous la direction de Francine Acher et Anne Goupil-Lamy (Dassault Systèmes), a exploré des nanobodies ciblant les récepteurs mGlu pour traiter la schizophrénie, tandis que Louise Fournier, encadrée par Cédric Chauvière, a développé des microbulles fonctionnalisées pour traiter les maladies thrombotiques. Ces travaux ouvrent la voie à des traitements plus efficaces et novateurs pour des pathologies complexes.

Dans le domaine de l’ophtalmologie, Anaïs Françon, encadrée par Alicia Torriglia, a étudié l’impact des nouvelles technologies d’éclairement domestique sur la santé rétinienne, un sujet qui a des répercussions directes sur la prévention de troubles visuels liés à notre environnement quotidien.

En droit, Dan Mimoun, encadré par Nicolas Mathey et Guillaume Richard, a abordé une question essentielle pour la pratique juridique moderne : la détermination du contenu contractuel dans la théorie générale du contrat, un travail qui pourrait influencer l’évolution des pratiques contractuelles.

Les avancées en cancérologie ne sont pas en reste. Mathilde Ruggiu, encadrée par Philippe Bousso, a étudié les mécanismes d’action du traitement par anticorps monoclonal anti-PD-1, avec des résultats prometteurs pour améliorer les traitements immunothérapeutiques contre le cancer.

En biologie, Khaled Tighanimine, sous la direction de Stefano Fumagalli, a révélé des adaptations métaboliques de la sénescence, notamment l’importance de molécules comme le Glycérol-3-Phosphate et la Phosphoethanolamine dans la reconfiguration lipidique, contribuant ainsi à une meilleure compréhension du vieillissement cellulaire.

Dans le domaine de la microbiologie, Lucile Vigué, encadrée par Olivier Tenaille, a étudié la diversité d’Escherichia coli en analysant 80 000 génomes, un travail fondamental pour la lutte contre les résistances bactériennes.

Louis Godeffroy, encadré par Frédéric Kanoufi, a fait des avancées majeures en électrochimie en utilisant l’imagerie optique operando pour révéler des voies électrochimiques compétitives aux échelles nanométriques. Ce travail novateur ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche sur les réactions chimiques à l’échelle nanométrique et pourrait avoir des applications dans le domaine des matériaux et de l’énergie.

Enfin, Lin-Pierre Zhao, sous la direction de Nicolas Dulphy, a exploré l’impact des mutations du gène TET2 sur les lymphocytes Natural Killer. Ce travail pourrait avoir des implications importantes pour la recherche sur le système immunitaire et ses dysfonctionnements.

Encore une fois, félicitations à ces 11 jeunes chercheuses et chercheurs ! Leur travail inspirant continuera d’enrichir le savoir et contribuera à l’avancement des connaissances dans de nombreux domaines. Nous sommes fiers de leur réussite et de leur contribution au progrès scientifique.

Ces travaux témoignent de l’excellence académique de l’université Paris Cité et de son engagement à relever les défis contemporains par la recherche de pointe. Nos lauréates et lauréats montrent que la curiosité, l’innovation et la rigueur scientifique peuvent mener à des découvertes essentielles pour la société.

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