Le double cursus « Politique de la Terre » accueille depuis septembre 2020 sa première promotion de 18 étudiants. Proposé conjointement par l’IPGP-UP et Sciences Po, il invite les étudiants à réfléchir sur la dynamique de notre planète et les défis actuels liés à l’activité des sociétés. Les cours abordent autant les questions de la gestion des ressources géologiques ou celles liées à l’Anthropocène, que l’adaptation aux modifications du climat, afin de proposer une meilleure appréhension des interactions entre les humains et leur planète.

« Politique de la Terre » invite les étudiants à réfléchir sur la dynamique de notre planète et les défis actuels liés à l’activité des sociétés.

Cette formation intégrée, en 4 ans dont une année à l’international, prépare à un double diplôme : une Licence Science de la Terre de l’IPGP-UP et un Bachelor of Art and Sciences (BASc) de Sciences Po et bénéficie d’une véritable interdisciplinarité en proposant des cours « ponts » préparés conjointement par des enseignants des deux instituts partenaires, et qui rend ce cursus spécifique.

Une ouverture qui bénéficie également à l’ensemble des parcours de Licence en Sciences de la Terre puisque l’interaction avec Sciences Po et la création du parcours « Politique de la Terre » ont permis de mettre en place des enseignements accessibles à tous les étudiants des Licences de l’IPGP.

 

Freddie Mawby, étudiante en 1ère année du BASc Politique de la Terre, revient sur le choix de ce double diplôme et le déroulement du 1er semestre :

« Comme beaucoup d’étudiants de notre promo, je me questionne sur les différentes manières d’approcher la question environnementale. D’un point de vue scientifique, on a déjà beaucoup d’éléments de compréhension mais ce qui va être important dans les années à venir c’est d’avoir des personnes, en politique, qui soient capable de comprendre ces enjeux et de mettre en application des politiques environnementales efficaces… Certains étudiants ont, par exemple, déjà la volonté de travailler sur l’environnement à l’échelle européenne, via un aspect législatif, ou dans des ONG.

Majoritairement c’est donc vraiment la question environnementale, sous toutes les formes qu’elle peut prendre (les questions énergétiques ou la gestion des ressources marines pour ma part…) qui est le point d’intersection qui nous semble très important entre les sciences sociales et les géosciences.

Suivre ce double cursus nous permet donc de concilier notre attrait pour les sciences sociales sans pour autant arrêter les sciences « dures ». Et au bout des 4 ans, (parce qu’il y a une année à l’étranger), le double diplôme nous permet de choisir parmi des Master en sciences sociales, ou en géosciences, donc dans un choix beaucoup plus large de Masters… »

 

« Même si on suit deux cursus en parallèle, on a eu, dès le premier semestre, des cours interdisciplinaires, qui permettent de faire le lien entre les deux formations, comme le cours « Géosciences à l’heure de l’Anthropocène » par exemple, ou le cours d’humanité scientifique qui commence au deuxième semestre. Ces cours nous permettent de vraiment voir la relation entre les deux disciplines, c’est très intéressant…

C’est une formation intense, qui demande de l’investissement. Certains cours, je pense par exemple au cours d’institution politique côté ScPo pour lequel nous avions un conflit horaire, peuvent être assez difficiles à suivre, mais en majorité, on est satisfait, notamment parce qu’il y a une bonne cohésion de groupe. Et les responsables pédagogiques ont vraiment fait en sorte qu’on garde le contact, malgré la situation sanitaire actuelle, donc la promotion est assez soudée. »

En septembre 2021, deux nouveaux cursus communs Université Paris Cité – Sciences Po seront proposés : le double diplôme “Algorithmes et décisions” en sciences humaines et sociales & mathématiques avec l’UFR de mathématiques de l’Université Paris Cité et le double diplôme “Politiques du vivant et identités” en sciences humaines et sociales & sciences de la vie avec l’UFR de Sciences du vivant de l’Université Paris Cité.

> Toutes ces formations sont à retrouver dans l’offre de formation d’Université Paris Cité et lors des JPO virtuelles du 6 février 2021.

À lire aussi

Mesurer la pollution de l’air dans l’écorce des platanes !

Mesurer la pollution de l’air dans l’écorce des platanes !

Le projet de science participative Ecorc’Air propose de collecter des écorces de platanes afin d’établir une cartographie précise de la pollution aux particules fines métalliques liée majoritairement à la circulation automobile, et de mesurer son évolution. Les échantillons sont à envoyer à l’IPGP, où seront faites les analyses magnétiques et chimiques de détection de cette pollution.