En poursuivant la progression observée l’année dernière, l’université Paris Cité se positionne à la 60e place mondiale sur les 1000 institutions retenues dans le classement de Shanghai (AWRU) en 2024, et conserve la 4e place nationale.

Le nouveau classement de Shanghai, ou Academic Ranking of World Universities, a été dévoilé ce 15 août 2024. Classée 60e mondiale, l’université Paris Cité affiche la plus forte progression des établissements français (+9 places) et atteint son meilleur classement depuis sa création et sa première apparition dans le classement en 2020.

« Nous pouvons nous réjouir de cette reconnaissance qui souligne le rayonnement de la recherche menée par les enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs, les chercheuses et les chercheurs, et les personnels d’appui à la recherche au sein de nos laboratoires. Je tiens à féliciter et à remercier chaleureusement l’ensemble de notre communauté pour son engagement pour la recherche, pour la qualité et l’impact de ses travaux : ce résultat remarquable – le meilleur atteint par notre université depuis sa création – est avant tout le sien !

 

Cette 60e position marque le succès de la stratégie scientifique co-construite par l’université cheffe de file avec les organismes de recherche partenaires, CNRS, Inserm, Inria et IRD, et tire bénéfice dans le domaine de la santé notamment de l’association avec l’Institut Pasteur et des liens étroits avec l’AP-HP. Les performances de notre écosystème de recherche ainsi reconnues soutiennent la qualité et l’attractivité de nos formations, dont celles portées par les Graduate Schools, et renforcent notre pôle universitaire d’innovation (PUI) Valocité.

 

Notre progression remarquable s’inscrit dans une dynamique d’ensemble positive des établissements IdEx d’Île de France, avec lesquels nous développons de fortes synergies. Elle tire également profit des politiques de soutien à la recherche d’excellence mises en œuvre par l’État, au travers notamment des succès de notre établissement aux appels à projets des Programmes d’Investissement d’Avenir.

 

Si je salue ce résultat obtenu dans un contexte international toujours plus compétitif, je garde à l’esprit les réserves concernant l’interprétation des fluctuations annuelles du classement au regard du temps long de la recherche, et ses diverses limitations, notamment la mauvaise prise en compte des productions scientifiques des disciplines des sciences humaines et sociales, ou encore l’absence de critères portant sur la qualité des formations. » Édouard Kaminski, président de l’université Paris Cité.

Méthodologie du classement

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