Institut de physique du globe de Paris
L’institut de physique du globe de Paris (IPGP) est un établissement composante d’Université Paris Cité qui compte 300 étudiant.e.s, 16 équipes de recherche, 450 chercheur.e.s, enseignant.e.s-chercheur.e.s, personnels administratifs et techniques. Il est aussi un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche en sciences de la Terre, en charge de l’observation permanente des processus telluriques (volcanisme, sismicité, champ magnétique).

Bâtiment principal de l’institut de physique du globe de Paris (1 rue jussieu, 75005 Paris)
L’IPGP conduit des recherches dans tous les champs d’études de la Terre solide en conjuguant l’observation, l’expérimentation, l’analyse et la mesure en laboratoire, et la construction de modèles conceptuels, analogiques et numériques. Les recherches de l’IPGP s’articulent selon quatre grands thèmes : Intérieur de la Terre et des planètes (structure, composition, évolution et dynamique de la Terre profonde et des planètes), Risques naturels (processus lithosphériques, fonds océaniques, tectonique, volcanisme, séismes, glissements de terrain, météo spatiale), Système Terre (zone critique, grands cycles de surface, effets des activités anthropiques, interactions biosphère-hydrosphère-géosphère), et enfin Origines (du système solaire, des planètes, de la Terre, de la vie, des océans, de l’atmosphère). Les équipes de recherches de l’institut ont développé et opèrent des équipements expérimentaux et analytiques de haut niveau regroupés, pour la plupart, au sein de plateformes instrumentales ouvertes au monde académique et industriel.
L’institut a la responsabilité des observatoires des trois volcans actifs français (La Soufrière en Guadeloupe, la Montagne Pelée en Martinique et le Piton de la Fournaise à la Réunion). En décembre 2019, l’État lui a également confié la responsabilité de la construction du nouveau réseau d’observation volcanologique et sismologique de Mayotte (REVOSIMA) qui est opéré avec le BRGM et l’IFREMER. Il opère de même un réseau de 33 stations sismiques et 11 observatoires magnétiques sur toute la planète, ainsi que l’observatoire magnétique national de Chambon-la-Forêt.
L’IPGP propose des formations, de la licence au doctorat, dont l’objectif est de préparer les étudiants en géosciences au monde de la recherche fondamentale et appliquée, aux métiers liés à l’exploration et la gestion des ressources naturelles, ainsi qu’à ceux du domaine de l’environnement. La place de l’IPGP dans le monde de la recherche internationale lui permet d’attirer des étudiants très motivés de France mais aussi d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique.
L’institut de physique du globe de Paris, partenaire historique de l’université Paris Diderot, et dont la fondation remonte à presqu’un siècle (1921), est devenu un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche en 1990. Ce statut lui a été attribué suite à une prise de conscience progressive de l’État, notamment après la crise volcanique de la Soufrière de Guadeloupe en 1976, de la nécessité d’avoir en France une institution capable de posséder des capacités opérationnelles spécifiques et garanties sur le long terme permettant d’acquérir et de mettre à disposition de la communauté des données scientifiques de haut niveau sur l’état des trois volcans actifs français et d’être une institution scientifique de référence pour les autorités et l’État.
Pour effectuer ses missions, l’IPGP s’appuie sur une gouvernance qui intègre recherche, observation et enseignement. Son statut de grand établissement lui permet de pouvoir compter sur des moyens dédiés et sécurisés sur le long terme pour garantir l’observation sans interruption, la transmission rapide et continue des données d’observation, leur interprétation scientifique au meilleur niveau, et une réactivité très rapide en cas de crise.
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